Mayotte, petite terre de France au sein de l'archipel des Comores, même pas reconnue comme telle par certaines instances internationale...
Mayotte, petite terre de France au sein de l'archipel des Comores,
même pas reconnue comme telle par certaines instances internationales,
Mayotte qui va élire son député, Mayotte qui a subi 26405 expulsions en
2010 pour 210 000 habitants, Mayotte et ses noyés comoriens.
Dans un poisson d'avril plein d'arêtes, nos compatriotes avaient cru pouvoir annoncer la fin de la persécution des Comoriens non mahorais qui persistent à garder leurs liens de toujours.
Il faut relire ce qu'est la vie comorienne avec une frontière au milieu: "L’île d’à coté c’est comme une autre pièce de la maison familiale… par contre, clandestins, ils le sont devenus, sans papiers, malgré leurs dossiers toujours presque complets..... sans droits, cachés, perdus, retrouvés au CRA ignoble."
Avant l'instauration du visa Balladur en 1995, les Comoriens se déplaçaient sans encombre entre les quatre îles, à bord de plus frêles embarcations que celles d'aujourd'hui, en arrivant à bon port sains et saufs. Mais depuis, le voyage est devenu interdit, donc clandestin et beaucoup plus dangereux – de l'art de provoquer l'activité des passeurs contre laquelle on va ensuite s'enorgueillir de lutter...
Le 20 mai dernier, une fois encore un kwassas surchargé a coulé, faisant 20 nouvelles victimes. Pour une fois, la presse métropolitaine en a parlé.
Les indigné-e-s de Mayotte nous interpellent: "Combien de milliers de morts faudra-t-il pour arrêter notre politique migratoire assassine ?"
Ce qui flotte au premier plan de la photo prise au large de l'île, c'est une valise.
Martine et Jean-Claude Vernier
Source : blogs.mediapart.fr
Dans un poisson d'avril plein d'arêtes, nos compatriotes avaient cru pouvoir annoncer la fin de la persécution des Comoriens non mahorais qui persistent à garder leurs liens de toujours.
Il faut relire ce qu'est la vie comorienne avec une frontière au milieu: "L’île d’à coté c’est comme une autre pièce de la maison familiale… par contre, clandestins, ils le sont devenus, sans papiers, malgré leurs dossiers toujours presque complets..... sans droits, cachés, perdus, retrouvés au CRA ignoble."
Avant l'instauration du visa Balladur en 1995, les Comoriens se déplaçaient sans encombre entre les quatre îles, à bord de plus frêles embarcations que celles d'aujourd'hui, en arrivant à bon port sains et saufs. Mais depuis, le voyage est devenu interdit, donc clandestin et beaucoup plus dangereux – de l'art de provoquer l'activité des passeurs contre laquelle on va ensuite s'enorgueillir de lutter...
Le 20 mai dernier, une fois encore un kwassas surchargé a coulé, faisant 20 nouvelles victimes. Pour une fois, la presse métropolitaine en a parlé.
Les indigné-e-s de Mayotte nous interpellent: "Combien de milliers de morts faudra-t-il pour arrêter notre politique migratoire assassine ?"
Ce qui flotte au premier plan de la photo prise au large de l'île, c'est une valise.
Martine et Jean-Claude Vernier
Source : blogs.mediapart.fr
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