Le gouverneur de l'île autonome de Ngazidja, Mouigni Baraka, a fêté son premier anniversaire à la tête de l'exécutif insulaire, hi...
Le gouverneur de l'île autonome de Ngazidja, Mouigni Baraka, a fêté son premier anniversaire à la tête de l'exécutif insulaire, hier au palais de Mrodju, siège du gouvernorat de l'île. Investi le 23 mai de l'année dernière, le premier magistrat de Ngazidja a tenu à faire un aperçu du début de sa mandature après avoir fait état de la situation financière de l'île à sa prise de fonction. A en croire le gouverneur Mouigni Baraka la dette intérieur s'élevait à près de 2,7 milliards de kmf dont près de 130 millions de kmf, rien que pour la période allant de janvier à mai 2011. "A ma prise de fonction, la trésorerie de Ngazidja totalisait en tout et pour tout 26.000 kmf dans son compte.
Ce qui ne m'a jamais démotivé mais au contraire, cela a renforcé l'engagement à relever les défis et à faire en sorte que le train puisse être remis sur les rails", a déclaré le gouverneur. Dans le secteur de la santé, il a dénoncé le fait que les centres médicaux ont poussé comme des champignons "sans la moindre orientation". Par ailleurs, la "multiplication des forces de police n'a pas facilité la tâche des principaux acteurs". Dans son réquisitoire contre la gestion de son prédécesseur, le nouveau locataire de Mrodju a dénoncé la difficile situation des infrastructures routières, du commerce intérieur et du monde agricole. Sur sa gestion des affaires de l'île Mouigni Baraka dit avoir opéré "la modernisation de la société de l'île". "L'administration a été sensiblement assainie.
Les recettes encaissées de janvier au 30 avril 2012 s'élèvent à318.099.025 francs comoriens, soit un taux de variation de près de 70% par rapport à celles enregistrées en 2011 à la même période", a-t-il démontré. Quant au chapitre de l'aménagement et la réhabilitation des routes secondaires, le gouverneur a pris des initiatives pour que le trésor puisse accompagner les communautés rurales et urbaines dans leurs efforts de redressements de cette situation déplorable. Pour la jeunesse, il a souligné qu'elle forme la composante majoritaire de la population du pays, soit près de 56% et qu'elle est la force motrice du développement. "Cette jeunesse est restée sans encadrement et c'est la raison pour la quelle, elle constitue mon cheval de bataille", s'est ainsi engagé le gouverneur.
A.Andhumati : alwatwan