L'association Maesha, Komba na Zumbe a débuté samedi et dimanche ses opérations de captures sur les lémuriens de l'îlot Mbouzi. Grâ...
L'association Maesha, Komba na Zumbe a débuté samedi et dimanche ses opérations de captures sur les lémuriens de l'îlot Mbouzi. Grâce aux subventions de la Fondation Brigitte Bardot et à l'accord de l'Etat via la Deal, une solution alternative de celle qui était envisagée, à savoir l'euthanasie, a pu être trouvée.
Les membres de l'association ont pu se déplacer sur l'îlot pour examiner les femelles makis. Ils ont injecté aux 102 femelles capturées une dose de contraceptif. Les animaux ont été marqués (rasage des poils du bout de la queue) afin de poursuivre l'opération les semaines prochaines. Si on peut parler de succès, il reste néanmoins relatif puisque l'opération de contraception devra être recommencée à zéro l'année prochaine, si l'on souhaite éviter que les makis ne se reproduisent exagérément.
Par ailleurs on attend la translocation de quelques 200 à 300 animaux vers des parcs zoologiques annoncée par l'association. Le poids des animaux s'est révélé légèrement inférieur à ce qu'il devrait être, selon des études vétérinaires. Certains animaux pourraient être en sous-poids. Les membres de l'association ont aussi constaté l'augmentation et la prolifération des rats noirs, vecteurs de maladies comme la leptospirose. Ils ont fait savoir qu'ils n'ont pu embarquer dans le bateau qui devait leur être mis à disposition par le gestionnaire de l'île. Un service que l'association des Naturalistes aurait toujours refusé de rendre à ce dernier. C'est la raison pour laquelle ils ont dû louer un bateau auprès d'une société privée. Pour autant l'association MKZ demande tout de même au gestionnaire la possibilité d'utiliser ses pièges à rats afin de dératiser. Espérons que les deux associations environnementales finiront par se mettre d'accord pour trouver une solution au problème de la surpopulation des makis de l'îlot Mbouzi.
Par ailleurs on attend la translocation de quelques 200 à 300 animaux vers des parcs zoologiques annoncée par l'association. Le poids des animaux s'est révélé légèrement inférieur à ce qu'il devrait être, selon des études vétérinaires. Certains animaux pourraient être en sous-poids. Les membres de l'association ont aussi constaté l'augmentation et la prolifération des rats noirs, vecteurs de maladies comme la leptospirose. Ils ont fait savoir qu'ils n'ont pu embarquer dans le bateau qui devait leur être mis à disposition par le gestionnaire de l'île. Un service que l'association des Naturalistes aurait toujours refusé de rendre à ce dernier. C'est la raison pour laquelle ils ont dû louer un bateau auprès d'une société privée. Pour autant l'association MKZ demande tout de même au gestionnaire la possibilité d'utiliser ses pièges à rats afin de dératiser. Espérons que les deux associations environnementales finiront par se mettre d'accord pour trouver une solution au problème de la surpopulation des makis de l'îlot Mbouzi.
source :http://www.mayottehebdo.com