ANTANANARIVO - La commission électorale malgache n'a toujours pas arrêté de dates pour les scrutins présidentiel et législatif qui doiv...
ANTANANARIVO - La commission électorale malgache n'a toujours pas arrêté de dates pour les scrutins présidentiel et législatif qui doivent mettre fin au régime de transition dirigé par Andry Rajoelina depuis 2009, et a seulement dévoilé mardi un calendrier électoral partiel.
La Cenit adopte un calendrier électoral partiel prévu pour s'achever le 11 novembre 2012, a déclaré dans un discours Beatrice Atallah, présidente de la commission électorale, chargée d'organiser les élections avec l'aide de l'ONU.
Lors d'un point presse Béatrice Atallah a ensuite expliqué que la Cenit ne pouvait pas de donner précises pour ces différents scrutins, notamment car cet organisme devait avant tout s'occuper de la révision de la liste électorale. Si ce travail est mal fait, il y a de trop grand risques de contestation des résultats de l'élection, a-t-elle fait valoir.
Si la révision des listes électorales est terminée le 11 novembre comme le prévoit ce calendrier partiel, techniquement une élection est possible cette année au mois de décembre, a-t-elle poursuivi.
Parmi les autres raisons avancées pour ne pas donner de calendrier complet, Mme Atallah a indiqué que la commission devait tenir compte de l'environnement politique.
C'est-à-dire les intentions des entités politiques malgaches qui souhaiteraient présenter des candidats aux différents scrutins, notemment présidentiel, a souligné Mme Atallah, en référence à l'ancien président en exil Marc Ravalomanana, dont le sort divise toujours la classe politique.
La SADC m'a dit qu'il y avait des accords politiques en négociation entre les différentes entités concernées, mais je ne suis pas au courant de leur contenu, a-t-elle ajouté.
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) continue de jouer les médiateurs dans cette crise qui paralyse quasiment le pays depuis plus de trois ans.
Contesté par une partie de la population descendue dans la rue, puis abandonné par l'armée, le président Marc Ravalomanana avait été contraint de céder le pouvoir début 2009, se réfugiant en Afrique du Sud et laissant la place au maire d'Antananarivo M. Rajoelina.
En mars, M. Rajoelina a indiqué que son régime de transition prendrait fin au plus tard à la fin de cette année.
Mais la semaine dernière, au retour d'un déplacement à l'ONU, il a déclaré que Madagascar avait besoin de huit mois pour les préparations nécessaires aux élections, soit en janvier 2013.
(©AFP / 29 mai 2012 )
La Cenit adopte un calendrier électoral partiel prévu pour s'achever le 11 novembre 2012, a déclaré dans un discours Beatrice Atallah, présidente de la commission électorale, chargée d'organiser les élections avec l'aide de l'ONU.
Lors d'un point presse Béatrice Atallah a ensuite expliqué que la Cenit ne pouvait pas de donner précises pour ces différents scrutins, notamment car cet organisme devait avant tout s'occuper de la révision de la liste électorale. Si ce travail est mal fait, il y a de trop grand risques de contestation des résultats de l'élection, a-t-elle fait valoir.
Si la révision des listes électorales est terminée le 11 novembre comme le prévoit ce calendrier partiel, techniquement une élection est possible cette année au mois de décembre, a-t-elle poursuivi.
Parmi les autres raisons avancées pour ne pas donner de calendrier complet, Mme Atallah a indiqué que la commission devait tenir compte de l'environnement politique.
C'est-à-dire les intentions des entités politiques malgaches qui souhaiteraient présenter des candidats aux différents scrutins, notemment présidentiel, a souligné Mme Atallah, en référence à l'ancien président en exil Marc Ravalomanana, dont le sort divise toujours la classe politique.
La SADC m'a dit qu'il y avait des accords politiques en négociation entre les différentes entités concernées, mais je ne suis pas au courant de leur contenu, a-t-elle ajouté.
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) continue de jouer les médiateurs dans cette crise qui paralyse quasiment le pays depuis plus de trois ans.
Contesté par une partie de la population descendue dans la rue, puis abandonné par l'armée, le président Marc Ravalomanana avait été contraint de céder le pouvoir début 2009, se réfugiant en Afrique du Sud et laissant la place au maire d'Antananarivo M. Rajoelina.
En mars, M. Rajoelina a indiqué que son régime de transition prendrait fin au plus tard à la fin de cette année.
Mais la semaine dernière, au retour d'un déplacement à l'ONU, il a déclaré que Madagascar avait besoin de huit mois pour les préparations nécessaires aux élections, soit en janvier 2013.
(©AFP / 29 mai 2012 )
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