Plus d’une trentaine de chefs d’État, de ministres et d’experts ont débattu les 17 et 18 mai 2012, au Siège de l’ONU à New York, des problèm...
Plus d’une trentaine de chefs d’État, de ministres et d’experts ont débattu les 17 et 18 mai 2012, au Siège de l’ONU à New York, des problèmes et solutions à trouver après la crise économique et financière qui n’a épargné aucun pays depuis 2008. Sur invitation du Secrétaire général de l’ONU pour les chefs d’Etat et les Chefs de Gouvernement. Andry Rajoelina, Président de la Transition, a participé à cette réunion intitulée « Débat de haut niveau sur l’état de l’économie mondiale et de la finance mondiale ».
En effet, «le monde tel que nous le connaissions n’existe plus, et nous devons en créer un nouveau basé sur un modèle de croissance dynamique qui devra être équitable, durable et bénéficier aux générations actuelles et futures », a souligné, à l’ouverture des débats, le Secrétaire général. M. BAN KI-MOON. Ainsi les participants se sont penchés sur la lutte contre le chômage et la création d’emplois; la soutenabilité de la dette et la gestion de l’inflation et de la déflation; la création d’un environnement propice à l’amélioration de la production, du commerce et de l’investissement ; le renforcement de la stabilité, de la prévisibilité et de la transparence au sein du système financier international, entre autres, lors des les tables rondes. Des experts comme le Lauréat du prix Nobel d’économie M. Joseph Stiglitz, l’ancien chef de la Réserve fédérale américaine, M. Paul Volcker ainsi que le Président de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso ont entre autre donné leurs avis sur ces sujets.
Plusieurs délégations des Etats membres ont aussi attiré l’attention sur les difficultés particulières auxquelles font face les pays en développement depuis 2008 et le déclenchement de la crise. Par ailleurs, « les politiques de restriction budgétaire ont amené les pays industrialisés à réduire l’aide publique au développement », a déploré le Ministre du rendement et des statistiques de l’Algérie.
Le Président malgache Andry RAJOELINA a pris la parole pour mettre en exergue les engagements et les orientations prioritaires de Madagascar comme :
-le soutien à la production agricole par la détaxation des matériels agricoles importés ainsi que des intrants afin de pouvoir assurer la sécurité alimentaire.
-le soutien à la production des énergies renouvelables compte tenu des potentiels hydro-électriques et éoliennes du pays.
Ces programmes nécessitent de l’investissement et de la coopération internationale, indique Andry Rajoelina en sollicitant le soutien des institutions financières et des bailleurs de fonds.
APOI
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