Après les enseignants-chercheurs, le personnel forestier, les professeurs des établissements publics, c'est au tour des personnels par...
Après les enseignants-chercheurs, le personnel forestier, les professeurs des établissements publics, c'est au tour des personnels paramédicaux, d'annoncer, pour cette semaine qui commence, un mouvement de grève. Par ailleurs, la manifestation organisée par la radio d'opposition Free FM – qui a rassemblé au moins 3 000 personnes dans la capitale samedi dernier - continue de susciter un débat très vif autour de la liberté d'expression et d'une certaine exaspération sociale. Les deux animateurs de cette radio sont recherchés par la gendarmerie car ils n'avaient pas obtenus d'autorisation pour cette manifestation.
La police a violemment dispersé la manifestation non-autorisée à l'appel de Free FM, une radio de l'opposition, à Antananarivo, le 19 mai 2012. |
L'ambassade des Etats-Unis à Madagascar dénonce depuis ce week-end « les menaces à la liberté de la presse » dans le pays. Cette déclaration est tombée le jour de la manifestation organisée par la radio d'opposition Free FM, et dispersée par les autorités.
Le texte, vise nommément le ministre de la Communication à Madagascar Harry-Laurent Rahajason. Joint au téléphone par Rfi, qui était présente et a couvert la manifestation organisée par Free FM , le ministre de la Communication Harry-Laurent Rahajason dit que cette déclaration américaine est disproportionnée.
Selon lui, les journalistes de Free FM dès lors qu'ils appellent à manifester, « n'officient plus au sein de leur métier, mais au service de la politique ».
Harry-Laurent Rahajason rappelle qu'il a aussi envoyé une lettre de mise en garde au journal « La Vérité », pour diffusion de fausses nouvelles. Un journal, dont il est lui-même actionnaire, et perçu comme très proche du pouvoir.
La manifestation organisée par Free FM a révélé un malaise social qui semble dépasser le cadre des entités politiques à Madagascar. Cette semaine, les personnels paramédicaux ouvrent un nouveau front de grève. Les transporteurs, réclament toujours de pouvoir augmenter le prix du ticket de bus, par deux.
Source: RFI
Dépêche
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