Le titre Facebook (FB) a été fixé et c'est d'ores et déjà un record historique pour une société du secteur des technologies. Le rése...
Le titre Facebook (FB) a été fixé et c'est d'ores et déjà un record historique pour une société du secteur des technologies. Le réseau social a vendu 421.2 millions d'actions à 38 dollars l'unité.
C'est un vent de folie qui risque de souffler ce matin sur le Nasdaq à l'orée de l'introduction en bourse de Facebook. La société de Mark Zuckerberg a levé la coquette somme de 16 milliards de dollars grâce à une action cotée à la valeur la plus haute stipulée dans le document S-1. Et ce sont 421.2 millions de titres qui ont été écoulés dans un record historique. Car jusqu'à présent, dans le secteur des technologies, c'est Google qui détenait le record avec son introduction en bourse de 2004 et la levée de 1.9 milliards de dollars. Et elle se situe juste derrière celle de Visa aux Etats-Unis tous secteurs confondus (18 milliards de dollars avaient été levés). En 2004, le titre Google avait alors été introduit au prix de 85 dollars et la capitalisation boursière totale de Google était estimée à 23 milliards pour atteindre aujourd'hui 203 milliards de dollars. Celle de Facebook est estimée à 104 milliards de dollars et si elle suivait le même parcours que la firme de Mountain View, vaudrait 918 milliards de dollars à l'horizon 2018, ce qui en ferait probablement la plus grosse capitalisation boursière du monde. Mais nous n'en sommes pas là.Cette introduction fait suite à 5 semaines durant lesquelles, les représentants du réseau social n'ont cessé de rencontrer des investisseurs potentiels afin de les séduire. Ils ont pu mettre en avant les 4 milliards de dollars de chiffre d'affaires de l'année écoulée qui s'est terminée au 31 mars 2012. Mais ils ont aussi dû dissiper les doutes. Ainsi, le chiffre d'affaires et le taux d'inscription au réseau se sont tassés durant les derniers mois. Le numéro un des réseaux sociaux explique que le service a atteint un certain degré de saturation. La monétisation du service sur les smartphones a également été au centre des débats. Enfin, General Motors, le numéro un mondial de l'automobile pour le nombre de véhicules vendus, a purement et simplement annoncé qu'il stoppait la diffusion de publicités sur Facebook. Car c'est bien l'« efficacité" des publicités sur FB qui est remise en cause. Selon un récent rapport, une très large majorité des utilisateurs ne cliqueraient jamais sur les publicités. Peu ciblées, elles n'intéressent donc pas les utilisateurs de FB. Le business model assurant une croissance que les investisseurs réclameront, va irrémédiablement avoir des répercussions sur le numéro un des réseaux sociaux. FB a déjà expérimenté la promotion payante des mises à jour en Nouvelle-Zélande. (source)
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