A l'occasion de la célébration, mercredi à Dar-Nadjah, le siège du gouvernorat anjouanais, de la première année depuis qu'il est inv...
A l'occasion de la célébration, mercredi à Dar-Nadjah, le siège du gouvernorat anjouanais, de la première année depuis qu'il est investi gouverneur de l'île d'Anjouan, Anissi Chamsidine s'est montré préoccupé par la situation de l'île de Mayotte, administrée par la France mais revendiquée par l'Union des Comores.
Anissi Chamsidine, gouverneur d'Anjouan © M.S./Malango |
Selon lui, « la question de Mayotte devrait constituer l'une des priorités de l'Etat comorien ». Et, s'agissant précisément des drames réguliers qui se produisent sur le bras de mer qui sépare Anjouan de l'île hippocampe, voici ce qu'il pense : « Je ne pense pas arrêter les départs de kwassas, car je n'ai aucun moyen pour cela. De toutes façons, nous ne pouvons pas les arrêter : nous ne sommes pas plus équipés que la PAF et même elle, ne parvient pas à les intercepter tous. Il n'y a qu'une solution : mettre fin au visa d'entrée à Mayotte. C'est une solution bénéfique pour nous, pour nos frères mahorais et pour la France aussi. Car ces pertes en mer ne peuvent profiter à personne ».
Le gouverneur a aussi parlé des reconduites dans son île des « clandestins » comoriens attrapés à Mayotte. Une pratique qui, selon lui, devrait cesser. « Si cela ne tenait qu'à ma seule volonté, il n'y aurait plus aucune reconduite de "clandestin" sur le sol anjouanais. Mais une telle décision relève du pouvoir central. J'avais demandé au président de la République [Ikililou Dhoinine] de m'autoriser à agir dans ce sens, mais il m'a demandé de patienter et de le laisser réfléchir », a-t-il fait savoir. ■Source: Malango actualité
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