Nous avons réalisé un dossier assez compliqué sur le circuit financier de l’état, le circuit de la dépense, la nomenclature budgétaire, en d...
Nous avons réalisé un dossier assez compliqué sur le circuit financier de l’état, le circuit de la dépense, la nomenclature budgétaire, en dénonçant au passage l’impossibilité pour l’Etat de savoir si les factures en souffrance au trésor, doivent être réglées, alors que personne n’est chargé de vérifier le service fait. Nous avons la preuve que l’Etat a déboursé des millions pour régler des factures pours des équipements jamais livrés, et des travaux jamais réalisés.
Nous avons aussi la preuve que les arriérés intérieurs s’accumulent sur la base des fausses factures ou des factures surévalués. Comble du désastre, près de 70% des fournisseurs de l’Etat n’ont pas d’existence légale, inconnu au service de la fiscalité des entreprises ou des commerçants.
Nous avons aussi dénoncé le fait que des fonds de dossiers sont vides au trsor, alourdissant indument la dette intérieure. Le dossier a prouvé que des agents du circuit financier sont destinataires des fonds en souffrance.
Nous avons mi en exergue le fait que la taxe unique sur le pétrole n’a pas été reversé ces six dernières années et que la société des hydrocarbures a une dette non justifiés de 2, 5 milliards.
Nous avons cru comme des naïfs, que l’engagement du président à soutenir la presse dans le genre d’investigation avait un sens. Encore une fois, on va devoir compter sur nous-mêmes, nos lecteurs surtout et la solidarité de la profession pour dénoncer les dérives de l’Etat et combattre la corruption.
Ahmed Ali Amir
Source : malango actualité
Image : comoresonline.net
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