Dans sa note conjoncturelle d’avril sur “l’Evolution de la situation économique, financière et monétaire des Comores au cours de l’année ...
Dans sa note conjoncturelle d’avril sur “l’Evolution de la situation économique, financière et monétaire des Comores au cours de l’année 2011“, la Banque centrale des Comores ( Bcc ) indique une évolution de l’activité économique dans un contexte plutôt favorable, marqué par une production agricole abondante, une demande intérieure soutenue par des ressources extérieures en hausse, notamment les envois des fonds de la diaspora et une croissance régulière des crédits au secteur privé.
Selon les données encore provisoires du commissariat général au Plan, le taux de croissance du Pib réel serait de 2,6% contre 2,2% en 2010. En dépit de la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques, accentuée par la hausse du cours du dollar, le taux d’inflation annuel moyen est projeté à 1,8% contre 3,8% en 2010. En glissement annuel, la hausse est beaucoup plus marquée, avec une variation de +4,9% de l’indice des prix entre décembre 2010 et décembre 2011.
Dans le domaine des finances publiques, l’exécution des opérations financières de l’Etat a été caractérisée par une amélioration des principaux soldes budgétaires du fait de l’amélioration des recettes intérieures, notamment non fiscales, qui se sont accrues de 75,4% en dépit de l’augmentation des dépenses courantes primaires.
Les données encore provisoires des comptes extérieurs ont affiché une détérioration du déficit du solde des transactions courantes, qui s’établit à 29,1 milliards de francs contre 19,4 milliards en 2010, représentant respectivement 14,1% du Pib contre 9,8%. Cette évolution est notamment imputable à l’accroissement du déficit commercial (68,1 milliards FC contre 60,3 milliards FC en 2010), que n’a pu compenser la consolidation de l’excédent des transferts courants (+2,9%).
Dans le domaine monétaire, l’expansion observée ces dernières années s’est poursuivie en 2011, à un rythme moins soutenu, avec une croissance de 9,6% après 19,4% en 2010. Cette croissance a reposé en grande partie sur la hausse des avoirs extérieurs nets (+16,1%), le crédit intérieur ne s’accroissant que de 4,3% après 17,6%en 2010.
Le taux de couverture extérieure de la monnaie s’est amélioré, s’établissant à 70,9% à fin décembre 2011 contre 66,9% une année plus tôt. Le taux de décroissance de l’économie mondiale, dans un environnement international marqué par la crise de la dette publique, a atteint 4% contre 5,1% en 2010. Ce ralentissement a surtout concerné les pays avancés, tandis que les pays en développement et émergents affichent une croissance moyenne de 6,5%.
Source : Banque centrale des Comores
Alwatwan
Selon les données encore provisoires du commissariat général au Plan, le taux de croissance du Pib réel serait de 2,6% contre 2,2% en 2010. En dépit de la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques, accentuée par la hausse du cours du dollar, le taux d’inflation annuel moyen est projeté à 1,8% contre 3,8% en 2010. En glissement annuel, la hausse est beaucoup plus marquée, avec une variation de +4,9% de l’indice des prix entre décembre 2010 et décembre 2011.
Dans le domaine des finances publiques, l’exécution des opérations financières de l’Etat a été caractérisée par une amélioration des principaux soldes budgétaires du fait de l’amélioration des recettes intérieures, notamment non fiscales, qui se sont accrues de 75,4% en dépit de l’augmentation des dépenses courantes primaires.
Les données encore provisoires des comptes extérieurs ont affiché une détérioration du déficit du solde des transactions courantes, qui s’établit à 29,1 milliards de francs contre 19,4 milliards en 2010, représentant respectivement 14,1% du Pib contre 9,8%. Cette évolution est notamment imputable à l’accroissement du déficit commercial (68,1 milliards FC contre 60,3 milliards FC en 2010), que n’a pu compenser la consolidation de l’excédent des transferts courants (+2,9%).
Dans le domaine monétaire, l’expansion observée ces dernières années s’est poursuivie en 2011, à un rythme moins soutenu, avec une croissance de 9,6% après 19,4% en 2010. Cette croissance a reposé en grande partie sur la hausse des avoirs extérieurs nets (+16,1%), le crédit intérieur ne s’accroissant que de 4,3% après 17,6%en 2010.
Le taux de couverture extérieure de la monnaie s’est amélioré, s’établissant à 70,9% à fin décembre 2011 contre 66,9% une année plus tôt. Le taux de décroissance de l’économie mondiale, dans un environnement international marqué par la crise de la dette publique, a atteint 4% contre 5,1% en 2010. Ce ralentissement a surtout concerné les pays avancés, tandis que les pays en développement et émergents affichent une croissance moyenne de 6,5%.
Source : Banque centrale des Comores
Alwatwan
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