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Pour Marie-Luce Penchard, les "Français d'outre-mer ne sont pas dupes des effets de manche" du candidat socialiste.
L'UMP a raillé dimanche les annonces faites par le candidat socialiste François Hollande la veille à Mayotte, parlant de "mesures déjà mises en place par Nicolas Sarkozy". "M. Hollande à Mayotte promet des mesures... déjà mises en place par Nicolas Sarkozy", déclare dans un communiqué l'ex-député UMP de Mayotte Mansour Kamardine. "Fixer le RSA à hauteur de 50 % à l'échéance du prochain quinquennat, réaliser l'égalité sociale à horizon de 15 ans (...), ces mesures sont déjà prévues, conformément aux promesses tenues de Nicolas Sarkozy, par le pacte pour la départementalisation de décembre 2008", a assuré Mansour Kamardine.
Et d'ajouter : "C'est vrai, M. Hollande envisage une mesure nouvelle : lancer le processus d'indexation dans la fonction publique de l'État d'ici la fin du prochain quinquennat... engagement déjà pris par le président-candidat dans un message adressé aux Mahorais" dans la presse locale la veille de l'arrivée du candidat socialiste. De son côté, Marie-Luce Penchard, avec sa casquette de conseiller politique de l'UMP (et non comme ministre de l'Outre-mer), a assuré dans un communiqué que les Français d'outre-mer n'étaient "pas dupes des effets de manche" de François Hollande.
"Ils savent que Sarkozy est le président qui a fait de Mayotte le 101e département français"
"Ils savent que Nicolas Sarkozy est le président de la République qui a fait de Mayotte le 101e département français" le 31 mars 2011, a-t-elle souligné, "et qui aura consacré pour Mayotte des moyens financiers jamais engagés auparavant par un gouvernement". Nicolas Sarkozy avait été accueilli en héros de la départementalisation lors de sa dernière visite, en janvier 2010, quelques mois après le référendum où les Mahorais s'étaient prononcés massivement pour accéder à ce statut, une revendication datant des années 1970. Mayotte avait toutefois largement voté en 2007 pour Ségolène Royal (60,04 %).
Ce département pauvre de l'océan Indien connaît de graves difficultés sociales, dans un contexte d'économie moribonde, que la commande publique doit tirer. Officiellement, l'île compte 200 000 habitants (dont environ 72 000 électeurs) . Source : lepoint.fr