Comment mieux gérer les lycées? La question a fait l’objet, le 29 mars dernier, d’un énième atelier, organisé conjointement par le minist...
Comment mieux gérer les lycées? La question a fait l’objet, le 29 mars dernier, d’un énième atelier, organisé conjointement par le ministère de l’Education nationale et l’Unesco. Les deux formateurs de l’atelier, Aboubacar Boina (Unesco) et Nourdine Bourhane (ministère), ont tenté, pendant une demi-journée au lycée de Mutsamudu, d’expliquer aux chefs d’établissements invités, aux représentants des Ong, à l’autorité publique insulaire et aux élèves… les meilleures méthodes de gestion de leurs établissements.
Ils ont également présenté les résultats obtenus jusqu’ici du projet “Appui pédagogique et préparation à la réinsertion professionnelle des jeunes (Aprojec)“, dans le cadre duquel s’inscrit l’atelier. Aboubacar Boina et Nourdine Bourhane ont aussi évoqué les perspectives du projet. La formation, ponctuée de séances de débats, a été l’occasion de discussions franches entre les participants. Les questions relatives au “relâchement habituel du suivi des projets“ ou encore “l’interventionnisme“ politique ont été âprement débattues.
D’ailleurs, il a été rappelé qu’en 2009, une formation semblable avait été dispensée aux chefs d’établissements d’alors, et que l’année suivante ils se sont tous trouvés mis sur le banc de touche, suite à des décisions politiques de remplacement. Rappelons que le projet Aprojec est l’une des composantes des douze programmes du Fonds de consolidation de la paix, alloué depuis 2008 par le système des Nations unies à l’Union des Comores.
En 2011, le projet a distribué à plus de trois mille jeunes candidats au baccalauréat un guide pratique pour la préparation de l’examen et encadré trois mille autres élèves dans des cours de soutien. Il a aussi ouvert cinq centres Internet dans cinq lycées publics de l’archipel, parmi de nombreuses autres réalisations.
Sardou Moussa : alwatwan
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