Les Marseillais ont quitté le Vélodrome sous les invectives de certains supporters ce mercredi soir après la défaite contre Montpellier (1-3...
Les Marseillais ont quitté le Vélodrome sous les invectives de certains supporters ce mercredi soir après la défaite contre Montpellier (1-3). La finale de Coupe de la ligue revêt désormais une importance capitale pour le club.
La tension était palpable ce mercredi soir sur le parvis du stade Vélodrome après la nouvelle défaite de l'OM, face à Montpellier (1-3). Une poignée de supporters qui s'étaient agglutinés aux grillages ont insulté les joueurs qui sortaient un à un la tête basse. Et il leur fut difficile de résister à l'envie de répondre à la provocation. Morgan Amalfitano le premier a pris sur lui pour ne pas réagir aux invectives. Ce fut moins facile pour André Pierre Gignac, pourtant entouré de son agent et de sa famille. Mais il est tout de même allé affronter les quelques excités qui l'insultaient. Cela clôturait une soirée pour le moins difficile pour l'ex-Toulousain.
«GIGNAC M'A DIT : ''JE DEVAIS JOUER UNE HEURE. JE FAIS UNE HEURE ET PAS PLUS.'' MAIS IL NE FAUT PAS Y ATTACHER TROP D'IMPORTANCE.» (DIDIER DESCHAMPS)
Sorti après une heure de jeu, il a semblé refuser de serrer la main de Didier Deschamps, tout en lui disant sa façon de penser. Mais rien de grave, selon Gignac lui-même, plutôt déçu de quitter le terrain. Deschamps confirme. «Il m'a dit : ''je devais jouer une heure. Je fais une heure et pas plus.'' Mais il ne faut pas y attacher trop d'importance, explique l'entraîneur marseillais. La situation est difficile pour tout le monde. Il est rare qu'un joueur soit content quand il sort.» Fin de l'histoire donc, tout en sachant que les petites tensions se multiplient ici ou là dans le vestiaire. Peu nombreux d'ailleurs sont les joueurs à avoir voulus réagir à cette énième défaite. André Ayew capuche sur la tête, Kaboré ou Amalfitano ont choisi la voie détournée pour ne pas avoir à répondre aux questions. Morel a quitté rapidement le stade sans rien dire comme Mbia ou Brandao.
«Des semaines houleuses»
D'autres ont quand même fait le boulot, cherchant une nouvelle fois à expliquer la défaite. «On subit trop de situations dangereuses en début de match, admet Alou Diarra. Ce qui nous oblige à redoubler d'efforts alors qu'on joue contre des équipes plus fraîches que nous physiquement. Il faut arrêter de se pénaliser avec de mauvaises entames de matchs.» Fanni réfute pourtant le qualificatif de malade quand on évoque l'OM. «Ces dernières semaines ont été assez houleuses. Cela signifie qu'il reste l'envie de sortir de cette spirale. Je ne suis pas abattu. On fait des efforts pour que ça tourne.» Ce prochain match contre Lyon peut sauver le reste de la saison. «En partie tout au moins car ça ne réparera pas tout», poursuit Fanni. Cela éviterait au moins au club d'imploser totalement...
Source: lequipe.fr
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