Suite aux dernières pluies diluviennes aux Comores qui ont 2 victimes et des milliers de sinistrés, la Commission de l’Océan Indien (COI) so...
Suite aux dernières pluies diluviennes aux Comores qui ont 2 victimes et des milliers de sinistrés, la Commission de l’Océan Indien (COI) souhaite réduire au mieux les impacts humains et économiques liés aux catastrophes naturelles, à travers le projet Risques Naturels COI renforçant la coopération dans la zone.
Les violentes pluies qui se sont abattues sur l’archipel des Comores ces derniers jours ont provoqué des inondations importantes et des glissements de terrain. Selon un bilan provisoire, deux personnes ont perdu la vie (cf linfo.re : les intempéries font deux morts aux Comores), 46 139 personnes sont sinistrées et au moins 9228 Comoriens sont désormais sans abri.
Le président de l’Assemblée Nationale de L’Union des Comores, Bourhane Amidou, a décrété que ces pluies diluviennes sont "une catastrophe sans précédent". Sur l’île de la Grande Comore, un cocotier s’est abattu sur deux jeunes filles qui sont décédées sur le coup, a rapporté Al-Watwan. Selon Afriscoop, le service météo des Comores a indiqué que la pluviométrie actuelle atteignait 740 mm au lieu de 266,8 mm en temps normal.
Le gouvernement comorien a lancé un appel à la communauté internationale afin de récolter 2,1 millions d’euros pour venir en aide aux sinistrés. Suite à cette nouvelle catastrophe naturelle, après le cyclone qui a touché récemment Madagascar, la Commission Océan Indien pointe du doigt "l’urgente nécessité de travailler de façon globale pour réduire de façon significative les impacts des phénomènes naturels.", notamment en renforçant les moyens de la Sécurité Civile Comorienne pour qu’elle puisse intervenir rapidement auprès des populations en détresse.
Avec le soutien financier de l’Agence Française de Développement, la Commission Océan Indien s’est engagé pour 3 ans sur un programme de "prévention et gestion des risques naturels et des catastrophes". Ce programme vise à développer la coopération régionale en matière de protection civile. Dans cette optique, d’ici la fin de l’année, un exercice commun de simulation sera organisé avant la fin de l’année.
"Le relogement des populations sinistrées est une autre priorité", estime la COI. Des solutions de relogement d’urgence doivent être trouvées pour pouvoir remettre en activité les services publics de base. L’accès à l’eau potable, aux structures de soin et à des réserves alimentaires sont également indispensables.
"La COI contribuera à améliorer la résilience de ses îles, pour que les catastrophes qui affectent aujourd’hui les Comores ne se répètent pas dans le futur avec des conséquences aussi dramatiques. " Source : linfo.re
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