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La foudre a provoqué d'importants dégâts à Manarintsoa centre hier (Photo Seth Andriamarohasina) |
Une quinzaine de foyers sont partis en fumée hier. En quelques secondes, la foudre s'est abattue à Tsaralalàna puis à Manarintsoa centre.
La foudre a frappé en deux endroits, hier après-midi. Au total, une quinzaine de foyers ont été calcinés. « Une explosion a secoué les environs d'Analakely vers 16h30, comme si une forte pluie se préparait. Quelques secondes plus tard, nous avons reçu en simultanée, deux alertes à l'incendie. Toutes nos lignes d'appel d'urgence étaient occupées. Une maison en dur a été la proie des flammes à Tsaralalàna. À Manarintsoa centre, des cases en bois se sont embrasées », relate un sapeur-pompier, en service au centre de traitement d'alerte, au moment des faits.
À l'entendre, c'est la même foudre qui a apparemment provoqué le double incendie.
D'emblée, deux véhicules de secours ont été dépêchés à Tsaralalàna, où la foudre s'est abattue sur l'un des paratonnerres d'une maison à étage. En un éclair, des flammes se sont formées dans le grenier. Des effets vestimentaires et des mobiliers ont été réduits en cendres. La foudre a presque arraché le paratonnerre. De visu, la décharge électrique n'a pas été entraînée jusqu'à la prise souterraine par le câble prévu à cet effet.
Voleurs
En quelques fractions de secondes, un arbre a été foudroyé à Manarintsoa centre. Les flammes se sont très vite répandues sur une case en bois électrifiée, avant de dévorer tour à tour les foyers des environs.
« Au total, 14 foyers sont partis en fumée. Les riverains se sont tant bien que mal battus contre l'incendie à nos côtés, en utilisant des seaux d'eau. Malheureusement, les efforts que nous avons déployés ont été vains », indique Voahangy Rahantamalala. « Des voisins ont tout perdu dans ce drame. Pour ma part, j'ai réussi à sauver quelques piles de linges et des ustensiles de cuisine », continue cette mère de six enfants.
Certaines victimes déplorent que des individus mal intentionnés aient sauté sur l'occasion, pour faire main basse sur les marchandises qu'ils ont pu sauver, au prix de mille peines. « Il ne me reste plus que les vêtements que je porte encore sur moi. Des profiteurs ont volé les marmites et les ustensiles de cuisine que des secouristes bénévoles ont pu sortir in extremis », déplore quant à elle Norosoa Rahantamalala, une trentenaire qui avait emménagé seule.
Selon les informations recueillies sur les lieux du sinistre, ce sont surtout des commerçants qui en ont fait les frais. En déblayant les gravats, les sapeurs-pompiers ont retrouvé des légumes calcinés, éparpillés dans un champ de ruines.
À l'entendre, c'est la même foudre qui a apparemment provoqué le double incendie.
D'emblée, deux véhicules de secours ont été dépêchés à Tsaralalàna, où la foudre s'est abattue sur l'un des paratonnerres d'une maison à étage. En un éclair, des flammes se sont formées dans le grenier. Des effets vestimentaires et des mobiliers ont été réduits en cendres. La foudre a presque arraché le paratonnerre. De visu, la décharge électrique n'a pas été entraînée jusqu'à la prise souterraine par le câble prévu à cet effet.
Voleurs
En quelques fractions de secondes, un arbre a été foudroyé à Manarintsoa centre. Les flammes se sont très vite répandues sur une case en bois électrifiée, avant de dévorer tour à tour les foyers des environs.
« Au total, 14 foyers sont partis en fumée. Les riverains se sont tant bien que mal battus contre l'incendie à nos côtés, en utilisant des seaux d'eau. Malheureusement, les efforts que nous avons déployés ont été vains », indique Voahangy Rahantamalala. « Des voisins ont tout perdu dans ce drame. Pour ma part, j'ai réussi à sauver quelques piles de linges et des ustensiles de cuisine », continue cette mère de six enfants.
Certaines victimes déplorent que des individus mal intentionnés aient sauté sur l'occasion, pour faire main basse sur les marchandises qu'ils ont pu sauver, au prix de mille peines. « Il ne me reste plus que les vêtements que je porte encore sur moi. Des profiteurs ont volé les marmites et les ustensiles de cuisine que des secouristes bénévoles ont pu sortir in extremis », déplore quant à elle Norosoa Rahantamalala, une trentenaire qui avait emménagé seule.
Selon les informations recueillies sur les lieux du sinistre, ce sont surtout des commerçants qui en ont fait les frais. En déblayant les gravats, les sapeurs-pompiers ont retrouvé des légumes calcinés, éparpillés dans un champ de ruines.
Seth Andriamarohasina : lexpressmada.com
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