La validation de la politique nationale de nutrition et d’alimentation fait l’objet d’un atelier, organisé par le ministère de la Santé e...
La validation de la politique nationale de nutrition et d’alimentation fait l’objet d’un atelier, organisé par le ministère de la Santé et ouvert du 27 au 29 mars à l’école de médecine de l’Université des Comores. Il a été constaté que l’état actuel de la situation nutritionnelle et alimentaire aux Comores s’est détérioré des années avant de stagner ces dernières décennies.
Selon un document rendu public lors de l’atelier et intitulé “Politique nationale de nutrition et d’alimentation“, 27,8% des enfants subiraient une malnutrition “chronique, 6,4% une malnutrition “aigue“ et 13,8% une malnutrition “globale“. En 1996, 43% des décès des enfants auraient été liés à la malnutrition avec des taux plutôt élevés de mortalité infantile.
Selon une étude de l’Observatoire des droits de l’enfant de la région de l’Océan indien, réalisée en 2008, 12% des enfants comoriens, âgées de 0 à 4 ans, sont “sévèrement“ privés de nutrition. On estime qu’une proportion non négligeable de femmes enceintes souffre d’anémie. Cette situation se caractérise aussi par l’inadéquation de la production et de la disponibilité alimentaire, 84% des ménages comoriens vivent dans l’insécurité alimentaire.
Selon le représentant de l’Oms aux Comores, Yao Kassankogno, “les Comores font partie des trente six pays où le problème de nutrition est le plus important dans le monde“. L’analyse de la situation a débuté en 2009 et suite à une comparaison entre les forces et faiblesses du pays, des recommandations avaient été émises, toujours selon Yao Kassankogno.
L’élaboration du document de politique nationale a comme objectif de permettre d’édicter des principes directeurs et des options stratégiques “pertinents“, ainsi que des mécanismes de mise en oeuvre “efficients“ des interventions nutritionnelles, pour renforcer la lutte contre les malnutritions. La situation nutritionnelle reste préoccupante pour les mamans et les enfants.
Cette situation serait due à la pauvreté, à l’insécurité alimentaire et au faible pouvoir d’achat des ménages. Des efforts ont été consentis par le gouvernement de l’Union, à travers des interventions tant au niveau communautaire que national, pour l’amélioration de l’état nutritionnel des populations. Cependant, la situation reste toujours préoccupante sur le plan national avec des prévalences de malnutrition.
“Je prends l’engagements solennel ici de ne ménager aucun effort pour faire adopter ce document en conseil de ministre, une fois validé et de concrétiser les autres recommandations. J’exhorte donc tout le monde à se retrousser les manches pour endiguer à jamais ces problèmes qui entravent le développement de notre pays“, avait déclaré le secrétaire général du ministère de la Santé, Abdoulhakim Allaoui.
L’élaboration de cette politique traduirait la “volonté du gouvernement comorien de concrétiser les engagements pris lors de la conférence internationale sur la nutrition, tenue à Rome en 1992“.
A.Andhumati : alwatwan
Selon un document rendu public lors de l’atelier et intitulé “Politique nationale de nutrition et d’alimentation“, 27,8% des enfants subiraient une malnutrition “chronique, 6,4% une malnutrition “aigue“ et 13,8% une malnutrition “globale“. En 1996, 43% des décès des enfants auraient été liés à la malnutrition avec des taux plutôt élevés de mortalité infantile.
Selon une étude de l’Observatoire des droits de l’enfant de la région de l’Océan indien, réalisée en 2008, 12% des enfants comoriens, âgées de 0 à 4 ans, sont “sévèrement“ privés de nutrition. On estime qu’une proportion non négligeable de femmes enceintes souffre d’anémie. Cette situation se caractérise aussi par l’inadéquation de la production et de la disponibilité alimentaire, 84% des ménages comoriens vivent dans l’insécurité alimentaire.
Selon le représentant de l’Oms aux Comores, Yao Kassankogno, “les Comores font partie des trente six pays où le problème de nutrition est le plus important dans le monde“. L’analyse de la situation a débuté en 2009 et suite à une comparaison entre les forces et faiblesses du pays, des recommandations avaient été émises, toujours selon Yao Kassankogno.
L’élaboration du document de politique nationale a comme objectif de permettre d’édicter des principes directeurs et des options stratégiques “pertinents“, ainsi que des mécanismes de mise en oeuvre “efficients“ des interventions nutritionnelles, pour renforcer la lutte contre les malnutritions. La situation nutritionnelle reste préoccupante pour les mamans et les enfants.
Cette situation serait due à la pauvreté, à l’insécurité alimentaire et au faible pouvoir d’achat des ménages. Des efforts ont été consentis par le gouvernement de l’Union, à travers des interventions tant au niveau communautaire que national, pour l’amélioration de l’état nutritionnel des populations. Cependant, la situation reste toujours préoccupante sur le plan national avec des prévalences de malnutrition.
“Je prends l’engagements solennel ici de ne ménager aucun effort pour faire adopter ce document en conseil de ministre, une fois validé et de concrétiser les autres recommandations. J’exhorte donc tout le monde à se retrousser les manches pour endiguer à jamais ces problèmes qui entravent le développement de notre pays“, avait déclaré le secrétaire général du ministère de la Santé, Abdoulhakim Allaoui.
L’élaboration de cette politique traduirait la “volonté du gouvernement comorien de concrétiser les engagements pris lors de la conférence internationale sur la nutrition, tenue à Rome en 1992“.
A.Andhumati : alwatwan