Selon le directeur général du Monde arabe au Mirex, cette renonciation aurait un rapport avec la conjoncture dans le monde arabe. “Ce pays f...
Selon le directeur général du Monde arabe au Mirex, cette renonciation aurait un rapport avec la conjoncture dans le monde arabe. “Ce pays frère (le Qatar qui préside la session qui s’achève) a multiplié les efforts pour résoudre la situation dans la région, surtout par rapport à la question syrienne“. Cette renonciation est d’autant plus regrettable qu’une présidence comorienne aurait pu permettre au pays, à un moment ou le monde arabe est en plein ébullition, de jouer un rôle de pointe dans les efforts présents et à venir de reconstruction.
Le forfait de bon gré comorien étonne plus d’un. En effet, une présidence du conseil des ministres aurait permis aux Comores de mieux se faire connaître encore et leur ouvrirait de nombreuses opportunités de développement au sein du monde arabe. Last but not least, cette positon aurait pu permettre au pays, à un moment ou le monde arabe est en plein ébullition, de jouer un rôle de pointe dans les efforts de reconstruction.
Le prochain sommet ordinaire de la Ligue arabe aura lieu le 29 mars à Bagdad en
Irak. Le conseil des ministres
a commencé ses réunions
régulières avec la 137e session des
ministres arabes des Affaires
étrangères en ce début du 10 au 11
mars au Caire.
Les Comores devaient succéder au
Qatar à la présidence de ce grand
rendez-vous régional. Mais selon
plusieurs sources diplomatiques,
cette succession ne se fera pas cette
année puisque les autorités comoriennes
ont renoncé à la présidence et
ont passé la main.
“Vue la conjoncture dans le Monde
arabe, les Comores ont choisi de
céder leur tour au Qatar. Ce pays
frère a multiplié ses efforts, lors de la
session qui arrive à terme, pour
résoudre la situation dans la région,
surtout par rapport à la question
syrienne“, soutient Ibrahim
Abdallah, directeur général du
Monde arabe au Mirex.
L’éloignement de l’archipel du reste
des pays de la région serait un autre
frein.
Contre toute attente
D’autres responsables pensent que
“les Comores n’ont plus de cadres de
haut niveau, encore moins les
moyens financiers, pour assurer à
nouveau cette présidence“. Ce sommet
à Bagdad sera le premier du président
Ikililou. Contre toute attente,
son ministre des Relations extérieures,
Mohamed Bakri, ne semble pas
s’être empressé d’assurer cette présidence
du conseil des ministres.
Ce forfait de bon gré étonne plus
d’un à un moment ou une présidence
du conseil des ministres – une position
extrêmement convoitée par les
pays membres – aurait permis aux
Comores de mieux se faire connaître
encore et ouvrirait de nombreuses
opportunités de développement en
rapport avec leurs partenariats avec
le monde.
Last but not least, cette positon aurait
pu permettre au pays, à un moment
ou le monde arabe est en plein ébullition,
de jouer un rôle de pointe dans
les efforts de reconstruction.
Le sommet annuel de la Ligue arabe
a été repoussé à deux reprises en raison
des mouvements de contestation
touchant différents pays du Moyenorient
et du Maghreb. Il devait initialement
se tenir le 29 mars 2011 à
Bagdad puis avait été repoussé une
première fois au 11 mai.
Les ministres arabes de l’Economie
se réuniront le 27 mars, les ministres
des Affaires étrangères le 28 et les
chefs d’Etats le 29 mars. Ce sommet
aura lieu alors que la région a connu
des bouleversements sans précédent
en 2011 et que la Ligue arabe, qui a
suspendu la Syrie, a demandé aux
Nations unies de sortir de leur inaction
pour empêcher le pays de plonger
dans la guerre civile.
Fondée le 22 mars 1945 au Caire par
sept pays, Ligue des États arabes
compte aujourd’hui vingt-deux Etats
membres dont les Comores depuis
1993. L’organisation de la Ligue
arabe repose sur quatre organismes
principaux : le sommet des chefs
d’État, le Conseil des ministres, les
comités permanents et le Secrétariat
général dirigé par Nabil Al-Arabi
depuis 2011.
Irchad O. Djoubeire
Source:alwatwan
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