Le Ministre des Affaires Étrangères vient de tenir une conférence de presse à la suite d’un périple à l’étranger (Caire, Dubaï, Seychell...
Le Ministre des Affaires Étrangères
vient de tenir une conférence
de presse à la suite d’un
périple à l’étranger (Caire,
Dubaï, Seychelles entre autres).
Et comme d’habitude, aucun mot sur la
question de l’Ile comorienne de Mayotte. M.
Mohamed Bakri Charif serait-il entrain de
pratiquer « une nouvelle approche » différente
de celle du Président. Car ce dernier
revient sur cette question essentielle pour
notre pays chaque fois qu’il en a l’occasion.
On l’a vu lors du sommet arabe sur les Tic, le
Président Ikililou a interpellé l’Union
Internationale des Télécoms sur l’utilisation
du code pays 269 à Mayotte.
Quand Bakri et son Mirex parle de Mayotte
c’est pour brandir le « secret diplomatique »
pour se défiler. Comme si la diplomatie n’était
que secrète ; comme si les déclarations,
les mesures politiques et économiques ne
faisaient pas partie de la panoplie des instruments
de la diplomatie. Piètre nuage de
fumée pour couvrir un abandon lamentable.
Pire un des conseillers en vue s’est payé une
sortie dans la presse pour faire croire que la
question de Mayotte fait partie du domaine
réservée du Chef de l’Etat et donc que le
Mirex ne l’évoquait pas dans son plan d’action
ni dans son bilan. A quoi, un diplomate
expérimenté avait publiquement répondu
(dans Alwatwan) qu’il appartenait au Mirex
d’élaborer la politique du pays en la matière
afin de la soumettre au Chef de l’Etat. En
somme “l’étoile montante“ du Mirex théorisait
la démission nationale du Mirex.
vient de tenir une conférence
de presse à la suite d’un
périple à l’étranger (Caire,
Dubaï, Seychelles entre autres).
Et comme d’habitude, aucun mot sur la
question de l’Ile comorienne de Mayotte. M.
Mohamed Bakri Charif serait-il entrain de
pratiquer « une nouvelle approche » différente
de celle du Président. Car ce dernier
revient sur cette question essentielle pour
notre pays chaque fois qu’il en a l’occasion.
On l’a vu lors du sommet arabe sur les Tic, le
Président Ikililou a interpellé l’Union
Internationale des Télécoms sur l’utilisation
du code pays 269 à Mayotte.
Quand Bakri et son Mirex parle de Mayotte
c’est pour brandir le « secret diplomatique »
pour se défiler. Comme si la diplomatie n’était
que secrète ; comme si les déclarations,
les mesures politiques et économiques ne
faisaient pas partie de la panoplie des instruments
de la diplomatie. Piètre nuage de
fumée pour couvrir un abandon lamentable.
Pire un des conseillers en vue s’est payé une
sortie dans la presse pour faire croire que la
question de Mayotte fait partie du domaine
réservée du Chef de l’Etat et donc que le
Mirex ne l’évoquait pas dans son plan d’action
ni dans son bilan. A quoi, un diplomate
expérimenté avait publiquement répondu
(dans Alwatwan) qu’il appartenait au Mirex
d’élaborer la politique du pays en la matière
afin de la soumettre au Chef de l’Etat. En
somme “l’étoile montante“ du Mirex théorisait
la démission nationale du Mirex.
La France a donc le champ libre pour enfoncer
encore le clou. Après la départementalisation
de l’île comorienne, elle a engagé l’intégration
de Mayotte dans l’Union européenne
et elle magouille en coulisse pour transformer
la Commission de l’Océan indien en
une vague communauté ou association de
l’Océan Indien au sein de laquelle Mayotte
aura sa place au même titre que la Réunion,
aux cotés d’une Union des Comores défaite.
A cet égard la trouvaille française consistant
à mettre en avant la coopération régionale
dans la zone, est entrain de “valider“ l’acceptation
de fait par l’Etat et un grand nombre
d’acteurs économiques et sociaux comoriens
l’existence d’un 101ème département
français de l’Océan indien.
L’impression dominante est une capitulation
d’un Etat comorien complexé qui sous estime
sa capacité à défendre son droit dans un
monde où règne la loi du plus fort ; qui est
dirigé par des gens sans perspectives autre
que leurs poches. A cela il faut ajouter le pessimisme
ambiant nourri par l’absence de
croyance dans les destinées du pays.
En tout état de cause, l’Histoire ne finit
jamais par l’ostracisme et la domination. Un
jour arrive où tout s’écroule. Telle sera la
destinée de l’annexion de Mayotte par la
France. Les mouvements sociaux qui s’y
déclenchent sont des signes qui ne trompent
pas. Idriss : alwatwan
encore le clou. Après la départementalisation
de l’île comorienne, elle a engagé l’intégration
de Mayotte dans l’Union européenne
et elle magouille en coulisse pour transformer
la Commission de l’Océan indien en
une vague communauté ou association de
l’Océan Indien au sein de laquelle Mayotte
aura sa place au même titre que la Réunion,
aux cotés d’une Union des Comores défaite.
A cet égard la trouvaille française consistant
à mettre en avant la coopération régionale
dans la zone, est entrain de “valider“ l’acceptation
de fait par l’Etat et un grand nombre
d’acteurs économiques et sociaux comoriens
l’existence d’un 101ème département
français de l’Océan indien.
L’impression dominante est une capitulation
d’un Etat comorien complexé qui sous estime
sa capacité à défendre son droit dans un
monde où règne la loi du plus fort ; qui est
dirigé par des gens sans perspectives autre
que leurs poches. A cela il faut ajouter le pessimisme
ambiant nourri par l’absence de
croyance dans les destinées du pays.
En tout état de cause, l’Histoire ne finit
jamais par l’ostracisme et la domination. Un
jour arrive où tout s’écroule. Telle sera la
destinée de l’annexion de Mayotte par la
France. Les mouvements sociaux qui s’y
déclenchent sont des signes qui ne trompent
pas. Idriss : alwatwan
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