Le score est resté vierge lors du quart de finale aller de la Ligue des champions opposant le FC Barcelone à l'AC Milan. Le match retour...
Le score est resté vierge lors du quart de finale aller de la Ligue des champions opposant le FC Barcelone à l'AC Milan. Le match retour promet des étincelles.
Tenu en échec 0-0 à San Siro par le Milan AC, le FC Barcelone n'est à l'abri de rien dans son quart de finale de la Ligue des Champions.
Même si le ballottage lui est favorable, le Barça ne peut pas crier victoire avant le match retour mardi dans cette confrontation face à une équipe qui avait marqué deux buts et partagé l'enjeu au Nou Camp cet automne en phase de poules. A Milan, les Catalans ont attaqué sans relâche pour tenter de marquer ce but qui les aurait placé sur une voie royale.
Mais même une équipe qui a inscrit... 30 buts cette saison en Ligue des Champions peut sécher quand elle n'est pas dans un grand soir. Elle a trouvé il est vrai en face d'elle une défense qui fut, malgré l'absence de son patron Thiago Silva, à la hauteur de l'événement. Réputé à juste titre par son jeu offensif, le Champion d'Italie a démontré l'espace d'un soir qu'il savait lui aussi bien défendre.
Le Milan rate le K.O. d'entrée
Fabregas et Pedro sur le banc, Keita à la récupération aux côtés de Busquets: Pep Guardiola avait pris soin de serrer sa garde à San Siro. Le Champion en titre ne pouvait pas, il est vrai, se permettre de partir la fleur au fusil contre les Milanais.
L'action de la 3e minute devait lui rappeler cette évidence. Sur un ballon perdu par Busquets, Boateng et Robinho semaient la panique dans la surface du Barça. Malgré cette occasion d'entrée de jeu et la volonté de presser haut l'adversaire, le Milan ne pouvait toutefois pas endiguer les vagues catalanes qui ne cessaient de le repousser devant la cage d'Abbiati.
Fort heureusement pour les Milanais, les Catalans ont manqué de réussite dans leurs derniers gestes. Ils n'ont pas été en mesure de concrétiser un travail d'approche qui touchait parfois au génie. On songe à une frappe de Messi (9e), une combinaison sur un coup-franc qui voyait Sanchez buter sur Abbiati (16e), un relais entre Xavi et Messi (26e) et une frappe contrée de Xavi (26e).
C'est sur une nouvelle erreur de Busquets que les Milanais se procuraient leur deuxième occasion: Seedorf pouvait lancer Ibrahimovic qui échouait toutefois devant Valdes, dont la qualité première est bien d'aller très vite au sol. Avec les fulgurances d'Ibrahimovic, la vista de Seedorf et la «folie» qui habite Boateng, les Milanais pouvaient vraiment avancer certains arguments dans ce quart de finale.
Le véto d'Abbiati
La rencontre gagnait en intensité physique après le repos. Cette nouvelle donne favorisait les desseins des Milanais qui ne pouvaient, comme toutes les autres équipes, dialoguer d'égal à égal sur le plan technique avec les maîtres catalans. Autour d'un Nesta dont le grand retour aux affaires fut très convaincant avant sa sortie sur blessure à la 75e minute, la défense milanaise laissait moins d'ouverture.
Remarquable avant le repos, Sanchez fut, ainsi, beaucoup plus discret. Le Chilien «éteint», il restait toutefois ce diable de Messi pour provoquer le danger. L'Argentin le faisait à la 57e avant d'être victime d'une faute de Nesta justement sanctionnée d'un carton jaune. A la 88e, il réussissait un dernier grand numéro avant d'échouer devant un Abbiati particulièrement inspiré. Pour une fois, le génie n'a pas frappé.
(ats): 20minutes.ch
Tenu en échec 0-0 à San Siro par le Milan AC, le FC Barcelone n'est à l'abri de rien dans son quart de finale de la Ligue des Champions.
Même si le ballottage lui est favorable, le Barça ne peut pas crier victoire avant le match retour mardi dans cette confrontation face à une équipe qui avait marqué deux buts et partagé l'enjeu au Nou Camp cet automne en phase de poules. A Milan, les Catalans ont attaqué sans relâche pour tenter de marquer ce but qui les aurait placé sur une voie royale.
Mais même une équipe qui a inscrit... 30 buts cette saison en Ligue des Champions peut sécher quand elle n'est pas dans un grand soir. Elle a trouvé il est vrai en face d'elle une défense qui fut, malgré l'absence de son patron Thiago Silva, à la hauteur de l'événement. Réputé à juste titre par son jeu offensif, le Champion d'Italie a démontré l'espace d'un soir qu'il savait lui aussi bien défendre.
Le Milan rate le K.O. d'entrée
Fabregas et Pedro sur le banc, Keita à la récupération aux côtés de Busquets: Pep Guardiola avait pris soin de serrer sa garde à San Siro. Le Champion en titre ne pouvait pas, il est vrai, se permettre de partir la fleur au fusil contre les Milanais.
L'action de la 3e minute devait lui rappeler cette évidence. Sur un ballon perdu par Busquets, Boateng et Robinho semaient la panique dans la surface du Barça. Malgré cette occasion d'entrée de jeu et la volonté de presser haut l'adversaire, le Milan ne pouvait toutefois pas endiguer les vagues catalanes qui ne cessaient de le repousser devant la cage d'Abbiati.
Fort heureusement pour les Milanais, les Catalans ont manqué de réussite dans leurs derniers gestes. Ils n'ont pas été en mesure de concrétiser un travail d'approche qui touchait parfois au génie. On songe à une frappe de Messi (9e), une combinaison sur un coup-franc qui voyait Sanchez buter sur Abbiati (16e), un relais entre Xavi et Messi (26e) et une frappe contrée de Xavi (26e).
C'est sur une nouvelle erreur de Busquets que les Milanais se procuraient leur deuxième occasion: Seedorf pouvait lancer Ibrahimovic qui échouait toutefois devant Valdes, dont la qualité première est bien d'aller très vite au sol. Avec les fulgurances d'Ibrahimovic, la vista de Seedorf et la «folie» qui habite Boateng, les Milanais pouvaient vraiment avancer certains arguments dans ce quart de finale.
Le véto d'Abbiati
La rencontre gagnait en intensité physique après le repos. Cette nouvelle donne favorisait les desseins des Milanais qui ne pouvaient, comme toutes les autres équipes, dialoguer d'égal à égal sur le plan technique avec les maîtres catalans. Autour d'un Nesta dont le grand retour aux affaires fut très convaincant avant sa sortie sur blessure à la 75e minute, la défense milanaise laissait moins d'ouverture.
Remarquable avant le repos, Sanchez fut, ainsi, beaucoup plus discret. Le Chilien «éteint», il restait toutefois ce diable de Messi pour provoquer le danger. L'Argentin le faisait à la 57e avant d'être victime d'une faute de Nesta justement sanctionnée d'un carton jaune. A la 88e, il réussissait un dernier grand numéro avant d'échouer devant un Abbiati particulièrement inspiré. Pour une fois, le génie n'a pas frappé.
(ats): 20minutes.ch
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