Deux mois après le lancement de son réseau, de nombreux abonnés de Free Mobile continuent à se plaindre de difficultés à passer des appels e...
Deux mois après le lancement de son réseau, de nombreux abonnés de Free Mobile continuent à se plaindre de difficultés à passer des appels en début de soirée. L'opérateur reconnaît le problème et promet d'augmenter ses capacités.
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Free a-t-il suffisamment investi dans son réseau mobile? C'est la question que nous posions il y a une semaine en tentant une comparaison pas forcément très avantageuse pour lui avec les débuts de Bouygues Telecom. Mais la réponse concrète, c'est que ces investissements semblent bien insuffisants face au succès remporté par le trublion des télécoms. Sur les sites high-tech comme 01Net, les sites d'information de Freenautes comme Freenews et les forums, c'est en effet la même litanie: de nombreux abonnés de Free Mobile se plaignent de la difficulté de passer des appels aux heures de pointe. C'est-à-dire en soirée, et notamment entre 18 et 20 heures. "Le réseau a tendance à rejeter d'office l'appel ; il faut alors s'y prendre à de nombreuses reprises avant que la communication passe" écrit ainsi PC Inpact qui a mené l'enquête.
Interrogé par ce-dernier, Free Mobile a pour la première fois reconnu l'existence de ces problèmes. Mais alors que les témoignages affluent à Paris et à Lyon, il affirme que les difficultés ne sont pas spécialement localisées, et que leur importance "dépend des régions". PC Inpac ajoute que Free lui "a cette fois assuré qu'il prend à bras le corps le problème et qu'il "rajoute partout de la capacité". Autrement dit, il accélère ses investissements.
Un aveu un peu nouveau de la part du "trublion" qui s'était jusqu'ici surtout montré soucieux de défendre le respect de ses obligations de couverture et la réalité de sa volonté de déployer rapidement son propre réseau. Une intense polémique est en effet née sur les conditions du contrat d'itinérance passé avec Orange et sur le fait que l'essentiel des communications passe aujourd'hui par le réseau de l'opérateur historique plutôt que par celui de Free.
Reste qu'aucune explication officielle n'a pour l'instant été donnée à ces problèmes d'appels non pris en charge. Freenews évoque timidement les conséquences "d'un nombre d'abonnés Free Mobile qu'on imagine toujours en augmentation". Autrement dit, d'un opérateur qui serait dépassé par son succès. Plus précis, 01Net explique que "plusieurs professionnels du secteur contactés par (ses) soins ont émis comme hypothèse une saturation des liens d'interconnexion entre le réseau de Free et celui d'Orange".
Cette hypothèse est d'autant plus séduisante que le réseau propre de Free Mobile n'opère pas encore dans les fréquences de 900MHz, qui couvrent les zones denses et permettent de passer des appels à l'intérieur des bâtiments. Son obligation de couverture de 27% de la population ne concerne d'ailleurs que des communications passées à l'extérieur.
Répondant le 8 mars aux critiques formulées contre son réseau, Free avait indiqué dans un communiqué avoir "confié à ses prestataires et à TDF la recherche et la construction de plus de 6000 sites équivalents à la couverture de plus de 75% de la population. Environ 1000 sites sont actifs, c'est-à-dire construits et allumés et pour l'essentiel accueillant du trafic. A fin 2012, Free Mobile disposera de plus de 2500 sites actifs."
Interrogé par ce-dernier, Free Mobile a pour la première fois reconnu l'existence de ces problèmes. Mais alors que les témoignages affluent à Paris et à Lyon, il affirme que les difficultés ne sont pas spécialement localisées, et que leur importance "dépend des régions". PC Inpac ajoute que Free lui "a cette fois assuré qu'il prend à bras le corps le problème et qu'il "rajoute partout de la capacité". Autrement dit, il accélère ses investissements.
Un aveu un peu nouveau de la part du "trublion" qui s'était jusqu'ici surtout montré soucieux de défendre le respect de ses obligations de couverture et la réalité de sa volonté de déployer rapidement son propre réseau. Une intense polémique est en effet née sur les conditions du contrat d'itinérance passé avec Orange et sur le fait que l'essentiel des communications passe aujourd'hui par le réseau de l'opérateur historique plutôt que par celui de Free.
Reste qu'aucune explication officielle n'a pour l'instant été donnée à ces problèmes d'appels non pris en charge. Freenews évoque timidement les conséquences "d'un nombre d'abonnés Free Mobile qu'on imagine toujours en augmentation". Autrement dit, d'un opérateur qui serait dépassé par son succès. Plus précis, 01Net explique que "plusieurs professionnels du secteur contactés par (ses) soins ont émis comme hypothèse une saturation des liens d'interconnexion entre le réseau de Free et celui d'Orange".
Cette hypothèse est d'autant plus séduisante que le réseau propre de Free Mobile n'opère pas encore dans les fréquences de 900MHz, qui couvrent les zones denses et permettent de passer des appels à l'intérieur des bâtiments. Son obligation de couverture de 27% de la population ne concerne d'ailleurs que des communications passées à l'extérieur.
Répondant le 8 mars aux critiques formulées contre son réseau, Free avait indiqué dans un communiqué avoir "confié à ses prestataires et à TDF la recherche et la construction de plus de 6000 sites équivalents à la couverture de plus de 75% de la population. Environ 1000 sites sont actifs, c'est-à-dire construits et allumés et pour l'essentiel accueillant du trafic. A fin 2012, Free Mobile disposera de plus de 2500 sites actifs."
Source : lexpress.fr
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