Le gouverneur Mouigni Baraka a reçu, samedi, une délégation de la commune de Seine-Saint-Denis (France) composée de deux formatrices (une s...
Le gouverneur Mouigni Baraka a reçu, samedi, une délégation de la commune de Seine-Saint-Denis (France) composée de deux formatrices (une sage-femme et une puéricultrice). La mission est arrivée aux Comores dans le cadre du lancement de la première action concrète, depuis la signature du protocole de coopération décentralisée entre le gouverneur de l'île de Ngazidja, l'Association des maires de Ngazidja (Amn) et le département de la Seine-Saint-Denis.
Ce protocole, signé il y a cinq mois et demi, prévoit des actions dans les secteurs de l'eau et de l'assainissement, la santé maternelle et infantile, la formation et les échanges dans les domaines de la gestion locale, des Ntic, du tourisme, et autres. Depuis aujourd'hui, lundi, vingt-cinq sages-femmes des centres de santé périphériques de l'île suivront une formation de six jours.
Pour l'occasion, la vice-présidente de l'Amn,Moinaécha Saïd Islam, a exprimé sa satisfaction de "voir aboutir le projet entamé depuis trois ans entre la Seine-Saint-Denis et l'association des maires de Ngazidja".
Selon Alexandrine Saligari, la formation dispensée aux sages-femmes contribuera à l'amélioration de la sensibilisation de la communauté, et permettra des échanges sur les pratiques professionnelles en matière d'allaitement maternel, de suivi et de prise en charge du nouveau-né.
"La politique départementale de protection maternelle et infantile (Pmi), et de planification familiale a pour objectif de permettre de vivre leur maternité dans de bonnes conditions et de favoriser le développement harmonieux de l'enfant", a-t-elle déclaré.
Le gouverneur Mouigni Baraka Saïd Soilih s'est félicité de la concrétisation de l'accord. Il estime que les communes de France et de Ngazidja sont unies par l'histoire dans l'unité et la diversité. '' Je ne peux aujourd'hui qu'adresser mes remerciements à tous les artisans'' a-t-il dit. D'autre part, le gouverneur a soulevé la question des difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontés médecins, gynécologues, sages-femmes, et infirmiers dans les hôpitaux et centres de santé.
Une situation qui pourrait être expliquée, selon lui ''en partie par le manque d'un programme de recyclage des agents de santé et d'une gestion souvent hasardeuse des ressources humaines et matérielles disponibles. C'est en encourageant les échanges de coopération de ce genre qu'on peut limiter les dégâts''.
Abouhariat Saïd Abdallah:alwatwan
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