Entre les débuts politiques du fils prodigue, Jean Sarkozy , qui à 26 ans, vient de décrocher sa licence de droit, le coûteux rapatri...
Entre les débuts politiques du fils prodigue, Jean Sarkozy, qui à 26 ans, vient de décrocher sa licence de droit, le coûteux rapatriement de DJ Pierre Sarkozy, tombé malade en Ukraine, et la très médiatique naissance de la petite Julia,
on s'est habitué à ce que les enfants du chef de l'Etat fassent la une
de l'actualité. De là à imaginer que l'un d'entre eux s'illustre par une
attaque en règle contre la maréchaussée, il était un pas… C'est
pourtant bien l'exploit de Louis, bientôt quinze ans, qui apparemment ne
manque pas de ressources pour s'occuper à l'Elysée.
Une policière en faction devant le palais présidentiel a été la cible de billes et de tomates. Le principal suspect n'est autre que le fils cadet de Nicolas Sarkozy.
Selon une information de RTL, qui a
fini par remonter samedi malgré les efforts de la présidence pour gérer
l'affaire le plus discrètement possible, jeudi dernier, le "petit" Louis
Sarkozy, fils cadet du président de la République, aurait en effet pris
pour cible une policière en faction rue du Faubourg Saint-Honoré.
D'abord, raconte la radio, la
représentante des forces de l'ordre a vu échouer une bille jaune à ses
pieds, puis, alors qu'elle cherchait l'origine du "tir" une tomate l'a
frôlée, et finalement une autre bille l'a touchée à la joue, sans
vraiment la blesser.
Aussitôt poursuit RTL,
la gardienne de la paix, a traversé la rue pour aller s'enquérir de la
situation auprès des gendarmes qui gardaient l'entrée de l'Elysée, et
sans hésiter, ces derniers auraient désigné le probable auteur des faits
: Louis Sarkozy, qui jouait dans la cour du palais avec un autre
adolescent.
Carrée, la fonctionnaire qui n'a pas
seulement fait l'objet d'un outrage, mais donc d'une authentique
agression physique, n'a pas manqué de rédiger un rapport administratif,
non sans préciser d'emblée qu'elle n'avait pas l'intention de porter
plainte.
Tant à la présidence qu'à la
Préfecture de Police, l'affaire n'en a pas moins eu un écho certain. Le
directeur de cabinet du préfet aurait notamment rencontré la policière
et ses collègues, non pas pour la, ou les, dissuader d'engager des
poursuites, mais pour leur recommander la plus grande réserve en cette
période électorale. D'où que l'information de RTL provienne, voilà qui
est raté…
A noter : toujours selon la même
source, afin de couper court à une éventuelle polémique, le
président-candidat en personne a reçu la gardienne de la paix vendredi
matin et lui a présenté ses excuses. Quant à savoir si le fiston
polisson a fait l'objet de la moindre remontrance, c'est une autre
question…
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