Le grand salon de l'emploi a été inauguré hier, dimanche 26 février, au Palais du peuple en présence du chef de l'Etat et des membr...
Le grand salon de l'emploi a été inauguré hier, dimanche 26 février, au Palais du peuple en présence du chef de l'Etat et des membres du gouvernement. C'est une initiative de l'Union des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture (Uccia), en partenariat avec le ministère de l'Emploi et le Bureau international du travail (Bit). En fin de matinée d'hier, première journée coïncidant à un jour non ouvrable, le salon a enregistré un flux important de diplômés sans emplois.
C'est près d'une quarantaine de stands animés par des entreprises publiques et privées, des instituts et écoles de formations professionnelles qui rythment cette première édition du grand salon de l'emploi des Comores. L'évènement est une opportunité de créer une interface efficace entre les offreurs et demandeurs d'emplois. C'est également une occasion d'ouvrir des perspectives optimistes pour les jeunes diplômés en quête d'emplois, qui espèrent, à travers ce salon, nouer avec un travail.
"Le chômage est devenu le deuxième grand fléau du continent africain derrière le sida. Donc, ne pas agir, c'est exposer le continent à une marche à reculon et d'éternelles contestations dans les rues", a rappelé Harivao Rakotoarinia, qui représentait le Bit. "Notre réussite, qui est celle de notre pays, ne nous sera jamais offerte sur un plateau d'argent, encore moins de bronze", dira le président du réseau national des jeunes.
Intervenant ainsi à la cérémonie d'ouverture du grand salon au nom de la jeunesse comorienne, Toimimou Ibrahim a indiqué que cette réussite "sera proportionnelle aux efforts que nous fournirons pour y parvenir. Nous devons surtout prendre conscience du grand rôle qui est le notre dans le développement ". Pour sa part, la ministre de l'Emploi, Siti Kassim, a tenu à prévenir que "l'emploi des jeunes n'est pas un combat facile.
Il nécessite l'implication de tous en unissant nos efforts, à savoir ceux du gouvernement, ceux des entreprises, ainsi que ceux des bailleurs de fonds, des associations et des Ong". Le chef de l'Etat s'est exprimé sur les mesures à prendre pour venir about à ce fléau. "Il faut instaurer le protectionnisme pour permettre aux petites et moyennes entreprises de s'accroitre", a déclaré le président Ikililou Dhoinine. Et d'ajouter que "j'ai demandé la mise en place d'une maison de l'emploi. Mais aussi, le gouvernement est favorable à l'ouverture d'une banque de l'emploi pour contribuer, sans doute, aux investissements et l'insertion des jeunes dans le monde de l'emploi".
Après la première journée, des exposés et des conférences débats sont au programme jusqu'à la clôture de l'évènement demain mardi au palais du Peuple.
N.H : alwatwan
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