PARIS - Le ministre français à la Coopération, Henri de Raincourt, a plaidé mardi pour une réduction substantielle des frais de transfert ...
PARIS - Le ministre français à la Coopération, Henri de Raincourt, a plaidé mardi pour une réduction substantielle des frais de transfert d'argent des migrants vers leur pays d'origine, actuellement d'environ 10%, sur une manne estimée en 2011 à 351 milliards de dollars.
Les premiers contributeurs de l'aide au développement sont les migrants et non les Etats, a fait valoir le ministre à l'AFP et au quotidien économique Les Echos, en marge d'une conférence au ministère des Finances sur les transferts de fonds des migrants.
Ces transferts, souvent ignorés, ont des impacts reconnus sur la réduction de la pauvreté, le développement humain et la croissance économique, a-t-il ajouté devant plus de 200 acteurs français et étrangers, banquiers, parlementaires, opérateurs de téléphonie mobile, et autres représentants d'associations de diaspora.
L'objectif, partagé par le groupe des vingt premières puissances mondiales (G20) est de réduire les coûts de transferts à 5% du montant envoyé, a rappelé Henri de Raincourt. Aujourd'hui, un envoi de 100 euros, de compte à compte, aux Comores par exemple, coûte plus de 15 euros alors que l'envoi de la même somme au Maroc peut coûter 1,50 euro, a-t-il relevé.
Ces frais représentent un sérieux manque à gagner pour les migrants car c'est autant d'argent qui ne parvient pas aux familles, favorisant en outre un réseau de transfert parallèle informel, peu sûr et pouvant favoriser le blanchiment d'argent, a-t-il déploré.
Pour la seule Afrique, les fonds transférés en 2010 étaient de plus de 30 milliards d'euros, a souligné de son côté Kamal Elkheshen, vice-président de la Banque africaine de développement.
Alors qu'en 2014, l'ensemble des transferts dans le monde pourraient atteindre 441 milliards de dollars, une réduction de 5% des frais se traduirait par une libération de près de 2 milliards d'euros supplémentaires pour les familles africaines, a-t-il estimé.
Pour faire baisser les commissions, plusieurs pistes sont étudiées comme une ouverture accrue de la concurrence entre établissements financiers et le développement du commerce bancaire par internet et sur téléphone portable, selon le rapport d'un groupe de travail diffusé cette semaine.
(©AFP / 21 février 2012 )
Les premiers contributeurs de l'aide au développement sont les migrants et non les Etats, a fait valoir le ministre à l'AFP et au quotidien économique Les Echos, en marge d'une conférence au ministère des Finances sur les transferts de fonds des migrants.
Ces transferts, souvent ignorés, ont des impacts reconnus sur la réduction de la pauvreté, le développement humain et la croissance économique, a-t-il ajouté devant plus de 200 acteurs français et étrangers, banquiers, parlementaires, opérateurs de téléphonie mobile, et autres représentants d'associations de diaspora.
L'objectif, partagé par le groupe des vingt premières puissances mondiales (G20) est de réduire les coûts de transferts à 5% du montant envoyé, a rappelé Henri de Raincourt. Aujourd'hui, un envoi de 100 euros, de compte à compte, aux Comores par exemple, coûte plus de 15 euros alors que l'envoi de la même somme au Maroc peut coûter 1,50 euro, a-t-il relevé.
Ces frais représentent un sérieux manque à gagner pour les migrants car c'est autant d'argent qui ne parvient pas aux familles, favorisant en outre un réseau de transfert parallèle informel, peu sûr et pouvant favoriser le blanchiment d'argent, a-t-il déploré.
Pour la seule Afrique, les fonds transférés en 2010 étaient de plus de 30 milliards d'euros, a souligné de son côté Kamal Elkheshen, vice-président de la Banque africaine de développement.
Alors qu'en 2014, l'ensemble des transferts dans le monde pourraient atteindre 441 milliards de dollars, une réduction de 5% des frais se traduirait par une libération de près de 2 milliards d'euros supplémentaires pour les familles africaines, a-t-il estimé.
Pour faire baisser les commissions, plusieurs pistes sont étudiées comme une ouverture accrue de la concurrence entre établissements financiers et le développement du commerce bancaire par internet et sur téléphone portable, selon le rapport d'un groupe de travail diffusé cette semaine.
(©AFP / 21 février 2012 )
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