Le SVS Squirrel intercepté aux Comores avec un Bulgare et neuf Kenyans armés ne serait pas enregistré à Maurice. Le procureur de Moroni en...
Le SVS Squirrel intercepté aux Comores avec un Bulgare et neuf Kenyans armés ne serait pas enregistré à Maurice. Le procureur de Moroni enquête. Port-Louis attend d’autres renseignements à ce sujet.
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Le bateau arraisonné au large des Comores dans la journée du samedi 18 février avec des hommes armés à bord ne serait pas un bâtiment mauricien. A hier, lundi 20 février, les autorités maritimes à Port-Louis étaient toujours dans l’attente d’une confirmation auprès de Moroni à ce sujet. Le nom du bateau ne leur avait même pas été communiqué.
Les médias internationaux ayant laissé entendre que l’embarcation battait pavillon mauricien, une vérification de la base de données locale n’a rien révélé quant à la présence d’un bateau transportant des hommes armés dans cette partie de l’océan Indien. « Et puis, un bateau ne peut pas battre pavillon mauricien et être enregistré à Mombassa, au Kenya », explique un représentant de la marine.
Selon les informations de lexpress.mu, le navire en question a pour nom SVS Squirrel. Le capitaine est d’origine bulgare alors que l’équipage est de nationalité kenyane. Des Kalachnikov ont été retrouvés à bord, même si le navire est présenté comme un bateau de pêche. La présence d’armes a suscité des craintes dans l’archipel des Comores qui a connu des coups.
Au début, le correspondant de l’Agence France Presse (AFP) aux Comores a indiqué que le SVS Squirrel a servi d’escorte au Comarco, un bateau comorien qui transportait des engins destinés à des travaux de terrassement pour une firme installée à Moroni. Toutefois, aux dernières nouvelles, le procureur de la République, à Moroni, Youssouf Ali Djaé a ordonné l’ouverture d’une enquête pour connaître la véritable mission du SVS Squirrel.
Le capitaine et les neuf membres d’équipage qui, eux, disent être des agents de la police kenyane chargés de convoyer une cargaison à Mombassa, ont été placés en garde à vue et seront poursuivis pour entrée illégale sur le territoire comorien et non-respect des règlements de la navigation.
A lundi après-midi, les autorités comoriennes s’évertuaient à vérifier l’identité des dix hommes. Ce, avec le concours d’Interpol. De plus, vu que l’équipage avait refusé d’obtempérer aux ordres des autorités comoriennes, celles-ci n’écartent pas l’idée qu’il s’agiraient des pirates.
Selon l’édition du Quotidien de la Réunion de ce mardi 21 février, le SVS Squirrel avait mouillé au Sud de la Grande Comores après avoir fait part de leur intention de jeter l’ancre à deux miles de Moroni quand les gardes cotes en ont pris le contrôle.source : L'express de l'Ile Maurice
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