Ces jeunes au chômage, dont certains sont porteurs de projets, ont eu des entretiens avec des investisseurs étrangers, des entrepreneurs loc...
Ces jeunes au chômage, dont certains sont porteurs de projets, ont eu des entretiens avec des investisseurs étrangers, des entrepreneurs locaux ou encore des décideurs.Un jeune économiste au chômage depuis trois ans, Daleb Ali Charif, estime que pour une première édition, le salon de l'emploi est une réussite, mais son souci reste la pérennisation. Selon lui, « il doit y avoir un suivi, concrétiser les idées comme celui du chef de l'Etat qui a promis l'ouverture d'une caisse de solidarité de l'emploi, et créer une base de donnée pour les demandeurs d' emploi ».
Fatima Said Mohamed, titulaire d'un diplôme en science de la terre et de l'environnement de l'Université des Comores et au chômage de quatre ans, est venu au salon avec un projet. « Je suis optimiste, je pense que j'ai réussi à décrocher un partenaire qui va financer mon projet car il a paru s'intéresser et à demander mes coordonnées pour entrer en contact avec moi une fois le salon fini », dit-elle.
La présidente du comité d'organisation du premier salon de l' emploi aux Comores, Nourou Swabahadine, estime que le salon a donné les fruits escomptés car les jeunes sont venus en masse déposer leur CV et qu'il y a eu plusieurs rencontres entre jeunes et plus d'une cinquantaine d'entrepreneurs. Le grand salon de l' emploi aux Comores a été initié par le ministère de l'Emploi, en partenariat avec l'Union des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture (Uccia) et le Bureau international du travail (Bit). Source:afriquinfos
Photo:alwatwan
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