L'Afrique australe appelle Madagascar à hâter la finalisation de l'amnistie

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Les quinze Etats membres de la Communauté de développement des Etats d'Afrique australe (SADC) ont à nouveau appelé dimanche Madagascar ...

Les quinze Etats membres de la Communauté de développement des Etats d'Afrique australe (SADC) ont à nouveau appelé dimanche Madagascar à hâter la finalisation, d'ici fin février, de l'amnistie préalable au retour de l'ex-président déchu Marc Ravalomanana."Nous disons que la loi d'amnistie doit être finalisée avant la fin février et, à travers ce processus, il serait en mesure de rentrer" à Madagascar depuis l'Afrique du Sud où il vit en exil, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères sud-africain Marius Fransman, en marge d'une réunion de la SADC au Cap. "Mais cette loi est censée n'être terminée que fin février", a ajouté M. Fransman qui pilote les efforts de médiation de l'Afrique australe pour sortir Madagascar de la crise politique.
"Nous exhortons les parties prenantes malgaches, y compris le président Rajoelina, à hâter ce processus", a-t-il ajouté. Fin janvier, le président de l'autorité malgache de transition, Andry Rajoelina, avait déjà été sommé par les médiateurs africains de la SADC de hâter l'amnistie. "La troïka demande que la priorité soit donnée à la promulgation des lois d'amnistie d'ici au 29 février 2012 pour faciliter le retour inconditionnel des leaders politiques exilés", avait alors indiqué la SADC après une nouvelle tentative infructueuse de M. Ravalomanana de rentrer dans son pays. Evincé du pouvoir en 2009, M. Ravalomanana avait pris le 21 janvier un avion pour Madagascar qui a dû faire demi-tour en plein vol, M. Rajoelina lui interdisant d'atterrir craignant, a-t-il dit, des troubles à l'ordre public si Marc Ravalomanana était arrêté.
Son retour est explicitement prévu par une "feuille de route", signée par les principaux partis politiques malagaches. Mais une "note explicative" précise que le retour "sans condition" des exilés auquel appelle le texte ne suggère ni n'implique "une exonération de poursuites judiciaires". Or Marc Ravalomanana a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité pour la mort d'une trentaine de manifestants, abattus par sa garde devant le palais présidentiel en février 2009. memento.fr

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