Le chanteur congolais Koffi Olomidé et son groupe Quartier Latin international, à Dakar, le 30 avril 2005. AFP Selon Radio Okapi, Koffi...
Le chanteur congolais Koffi Olomidé et son groupe Quartier Latin international, à Dakar, le 30 avril 2005. AFP |
Selon Radio Okapi, Koffi Olomidé est arrivé mardi 14 février à Kinshasa dans la soirée, à bord d'un vol régulier de la compagnie Air France. Le célèbre chanteur congolais, patron de l'orchestre « Quartier Latin International», est poursuivi en France pour viols et séquestrations.
En effet, trois de ses anciennes chanteuses et danseuses ont déposé plainte contre lui en 2006 et 2008 pour "viol sur mineures et séquestration". Le chanteur est également poursuivi pour "actes de barbarie en bande organisée et trafic d'êtres humains". Lundi (13 février), Koffi Olomidé était arrivé à Paris, une ville où il ne s'était pas rendu depuis 2009 parcequ'il craignait un emprisonnement. Vivant en RDC de façon ininterrompue depuis 2009, Koffi Olomidé n'avait pas donné de concert à l'étranger depuis cette date.
Le lundi 13 février donc, face au juge du tribunal d'instance de Nanterre, Koffi Olomidé a été interrogé pendant trois heures. A la suite de cet interrogatoire, le juge d'instruction voulait le faire placer en détention provisoire, mais le chanteur a choisi de regagner la RDC avant de savoir si le juge des libertés allait répondre favorablement ou non à la requête du juge d'instruction.
En effet, trois de ses anciennes chanteuses et danseuses ont déposé plainte contre lui en 2006 et 2008 pour "viol sur mineures et séquestration". Le chanteur est également poursuivi pour "actes de barbarie en bande organisée et trafic d'êtres humains". Lundi (13 février), Koffi Olomidé était arrivé à Paris, une ville où il ne s'était pas rendu depuis 2009 parcequ'il craignait un emprisonnement. Vivant en RDC de façon ininterrompue depuis 2009, Koffi Olomidé n'avait pas donné de concert à l'étranger depuis cette date.
Le lundi 13 février donc, face au juge du tribunal d'instance de Nanterre, Koffi Olomidé a été interrogé pendant trois heures. A la suite de cet interrogatoire, le juge d'instruction voulait le faire placer en détention provisoire, mais le chanteur a choisi de regagner la RDC avant de savoir si le juge des libertés allait répondre favorablement ou non à la requête du juge d'instruction.
Pour Manuel Aeschlimann, avocat de Koffi Olomidé, le départ du chanteur pour la RDC ne constitue pas une fuite : « il n'a pas pris ses jambes à son cou puisqu'il est revenu courageusement. » a-t-il confié sur RFI. Selon l'avocat, son client n'a pas compris le traitement qui lui était réservé et l'obstination de la justice française à vouloir le mettre en examen alors qu'il était revenu pour participer à tout et prêt à être confronté aux personnes qui l'accusent. Pour maître Manuel Aeschlimann, Koffi Olomidé aurait plutôt eu une réaction de « dégoût ». Marc Chérin, l'avocat des danseuses et chanteuses qui accusent Koffi Olomidé ne voit évidemment pas la situation de la même façon. Selon lui, cette mise en examen de Koffi Olomidé constitue une première victoire de ses clientes. "Quand on a la stature de M. Koffi Olomidé et qu'on vit à l'étranger, c'est parfois difficile que les enquêtes avancent. Le seul souhait des victimes c'est qu'il y ait un procès avec un débat. Qu'il ait fui, peu importe. Il y aura un jour ce procès. C'est tout ce que nous souhaitons pour savoir s'il y a ou non culpabilité, et au final une peine [de prison]". Le fait d'être mis en examen permettra au chanteur d'avoir accès à son dossier. Selon des proches de l'artiste qui se sont confiés à Radio Okapi, Koffi Olomidé doit se présenter à l'audience dans trois mois pour l'ouverture du procès. Source : grioo.com |
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