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SAINT-DENIS DE LA REUNION, 22 FEVRIER 2012. Une carcasse de voiture témoigne des affrontements qui ont eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi. | AFP/RICHARD BOUHET. |
Le sénateur-maire de Saint-Pierre, Michel Fontaine (UMP), a pris un arrêté municipal ordonnant la fermeture, samedi soir, des discothèques, snack-bars et fast-food de cette commune du sud de La Réunion. Cette décision fait suite aux violences urbaines qui se sont déroulées, vendredi soir, dans le centre-ville de cette sous-préfecture de 90.000 habitants.
Dans la nuit de vendredi à samedi, une dizaine de commerces, dont une station-service, ont été saccagés et pillés. C'était la première fois, depuis le début des troubles qui agitent La Réunion, que la commune de Saint-Pierre était le théâtre d'affrontements entre jeunes et forces de l'ordre.
Samedi soir, un calme précaire régnait sur l'île, malgré quelques poubelles incendiées à Saint-Denis et des attroupements de jeunes cagoulés au Port (ouest de l'île). Par mesure de sécurité, la plupart des manifestations sportives officielles ont été annulées, samedi soir. Par ailleurs, l'humoriste canadien Anthony Kavanagh a été contraint d'annuler le spectacle qu'il devait donner, samedi soir, devant 3.000 spectateurs, à Saint-Denis, dans un stade couvert, implanté à proximité du quartier du Chaudron.
L'île de La Réunion est secouée par une constestation contre la "vie chère". Les troubles se sont aggravés notamment dans la nuit de jeudi à vendredi, touchant la moitié des communes de l'île, où 9 membres des forces de l'ordre ont été blessés et 76 interpellations effectuées.
Ces troubles, malgré de nouveaux foyers, ont sensiblement diminué en intensité dans la nuit de vendredi à samedi durant laquelle des dégradations ont été commises principalement dans le sud de l'île avec des commerces vandalisés et des voitures incendiées.
LeParisien.fr
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