Une jeune fille marche sur une rue inondée, le 25 février 2007 à Saint-Paul-de-la-Reunion. (Photo Richard Bouhet. AFP). Les corps de de...
Une jeune fille marche sur une rue inondée, le 25 février 2007 à Saint-Paul-de-la-Reunion. (Photo Richard Bouhet. AFP). |
Les corps de deux des trois adolescentes emportées dimanche après une subite crue du Bassin Boeuf à Sainte-Suzanne, dans l'île de la Réunion, ont été retrouvés lundi par les pompiers, portant à trois le nombre de morts.
Le corps d'un homme de 27 ans avait été retrouvé inanimé dimanche, peu de temps après le drame, sur une berge de la rivière, à quelques centaines de mètres en aval du Bassin Boeuf où une subite montée des eaux avait emporté quatre personnes, dont trois adolescentes.
La vague a déferlé dans le lit de la rivière en milieu d'après-midi, surprenant une dizaine de baigneurs. Elle était due à un orage ayant provoqué d'abondantes précipitations sur les hauteurs de l'Est, selon Météo France Réunion.
Les recherches entreprises par les pompiers et les gendarmes, interrompues dimanche en raison de la tombée de la nuit, ont repris lundi matin, notamment avec des plongeurs, et ont permis de retrouver, dans un bassin, le corps de la plus jeune victime, Manon, 11 ans, puis celui de Eline, 18 ans, le long d'une falaise.
La soeur de cette dernière, Faiza, 17 ans, est toujours portée disparue. Selon le sous-préfet de Saint-Benoît, Serge Bideau, présent sur les lieux, l'accès au bassin où se concentrent les secours est «très difficile».
A la tombée de la nuit, les recherches ont dû être interrompues et reprendront mardi.
Une cellule psychologique a été installée pour prendre en charge les familles des victimes.
En cette période d'été austral, les Réunionnais sont des centaines à se rendre chaque week-end aux abords des cours d'eau pour pique-niquer ou pour se baigner dans les bassins situés au pied des cascades.
Le Bassin Boeuf où s'est produit le drame est décrit dans une brochure touristique comme un lieu «de fraîcheur et de pique-nique» où «l'on peut se baigner en toute sécurité dans une eau pure».
(AFP) avec Le journal Libération
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