Tunis accueille demain une conférence internationale sur la crise en Syrie Une conspiration commune contre le régime syrien qui n'a m...
Une conspiration commune contre le régime syrien qui n'a même pas été convié à y participer.
La conférence dite des «Amis du peuple syrien» se tiendra demain à Tunis avec la participation d'une cinquantaine de pays, dont les chefs de la diplomatie des pays membres de la Ligue arabe, de l'Union européenne ainsi que des Etats-Unis. Sont conviés aussi à cette conférence internationale le Conseil national syrien (CNS) et d'autres composantes de l'opposition syrienne. Une conférence internationale «d'ingérence» commune! Cette conférence aurait pu prendre une tout autre dimension et gagner en crédibilité si le gouvernement syrien actuellement au pouvoir y était invité, à tout le moins pour s'y expliquer, clarifier la donne syrienne et se faire entendre. C'est plutôt l'impression d'une conspiration internationale qui se dégage de cette initiative. Et pour preuve; les participants envisagent d'adresser un message clair au régime syrien, «sommé de cesser les tueries et exhorter l'opposition à s'unir en vue d'une éventuelle future reconnaissance». Le spectre de l'expérience libyenne plane plus que jamais sur la Syrie. Le même scénario s'est reproduit lorsque la communauté internationale avait reconnu le Conseil national de transition (CNT) comme représentant officiel du peuple libyen, alors que le régime El Gueddafi était encore au pouvoir. Le Conseil national syrien sera-t-il reconnu comme tel à l'issue de la rencontre de demain?
Dans sa déclaration, le CNS, qui joue le jeu, appelle les participants à cette conférence, à ne pas empêcher les pays qui le veulent d'aider l'opposition syrienne en envoyant des conseillers militaires, en entraînant les rebelles, en leur fournissant des armes pour se défendre si le régime de Bachar Al Assad continue de refuser le plan de la Ligue arabe et de mettre fin aux violences contre les civils. On remarque que seules les violences du régime sont mises en exergue quand un silence de plomb entoure les violences quotidiennes des déserteurs de «l'Armée libre de Syrie» soutenue par l'Occident, de même que les free-lance, embusqués sur les toits des immeubles et tuent les civils pour en attribuer le crime au régime. Il ne s'agit pas de dédouaner le régime d'Al Assad, qui aura sans doute des comptes à rendre, mais bien de clarifier la donne syrienne plus embrouillée que jamais. Le CNS veut aussi obtenir de l'aide humanitaire et une zone de protection à l'intérieur de la Syrie, a indiqué l'opposition en exil lors d'une conférence de presse à Paris. La Russie annonce qu'elle ne sera pas à Tunis où «l'objectif réel de cette initiative n'est pas clair» même s'il donne «l'impression» de chercher à former une coalition internationale pour soutenir l'opposition armée et pousser le président Bachar Al Assad, qui affirme que ses opposants sont financés et armés par des pays voisins, à démissionner, estimant que la rencontre visait à orchestrer «une attaque frontale contre le régime d'Assad».
La Russie est de plus en plus préoccupée par les informations selon lesquelles des groupes d'opposition armée en Syrie reçoivent une aide militaire de l'étranger, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, lors d'une conférence de presse. «Le fait que des groupes d'opposition armés sont soutenus depuis l'étranger a été établi. Les cargaisons qui traversent la frontière depuis le Liban (...) sont destinées à l'opposition armée. Nous pensons que cela ne fait que contribuer à l'escalade de la situation» en Syrie, a-t-il ajouté. Des informations qui blanchiraient sans aucun doute le leader syrien al-Assad tout en remettant en doute l'obstination de certains pays à le faire tomber, ainsi que son régime. La Chine, quant à elle, ne s'est pas encore prononcée sur sa participation, indiquant examiner «l'utilité» de la conférence. Il est patent que le sort de la Syrie et de Bachar al-Assad pourra dépendre de la tournure que prendra cette conférence. Par Source : lexpressiondz.com
Dans sa déclaration, le CNS, qui joue le jeu, appelle les participants à cette conférence, à ne pas empêcher les pays qui le veulent d'aider l'opposition syrienne en envoyant des conseillers militaires, en entraînant les rebelles, en leur fournissant des armes pour se défendre si le régime de Bachar Al Assad continue de refuser le plan de la Ligue arabe et de mettre fin aux violences contre les civils. On remarque que seules les violences du régime sont mises en exergue quand un silence de plomb entoure les violences quotidiennes des déserteurs de «l'Armée libre de Syrie» soutenue par l'Occident, de même que les free-lance, embusqués sur les toits des immeubles et tuent les civils pour en attribuer le crime au régime. Il ne s'agit pas de dédouaner le régime d'Al Assad, qui aura sans doute des comptes à rendre, mais bien de clarifier la donne syrienne plus embrouillée que jamais. Le CNS veut aussi obtenir de l'aide humanitaire et une zone de protection à l'intérieur de la Syrie, a indiqué l'opposition en exil lors d'une conférence de presse à Paris. La Russie annonce qu'elle ne sera pas à Tunis où «l'objectif réel de cette initiative n'est pas clair» même s'il donne «l'impression» de chercher à former une coalition internationale pour soutenir l'opposition armée et pousser le président Bachar Al Assad, qui affirme que ses opposants sont financés et armés par des pays voisins, à démissionner, estimant que la rencontre visait à orchestrer «une attaque frontale contre le régime d'Assad».
La Russie est de plus en plus préoccupée par les informations selon lesquelles des groupes d'opposition armée en Syrie reçoivent une aide militaire de l'étranger, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, lors d'une conférence de presse. «Le fait que des groupes d'opposition armés sont soutenus depuis l'étranger a été établi. Les cargaisons qui traversent la frontière depuis le Liban (...) sont destinées à l'opposition armée. Nous pensons que cela ne fait que contribuer à l'escalade de la situation» en Syrie, a-t-il ajouté. Des informations qui blanchiraient sans aucun doute le leader syrien al-Assad tout en remettant en doute l'obstination de certains pays à le faire tomber, ainsi que son régime. La Chine, quant à elle, ne s'est pas encore prononcée sur sa participation, indiquant examiner «l'utilité» de la conférence. Il est patent que le sort de la Syrie et de Bachar al-Assad pourra dépendre de la tournure que prendra cette conférence. Par Source : lexpressiondz.com
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