En l'espace de dix ans (2001-2010), le nombre d'expulsions (125.059) vers Anjouan correspond à 67% de la population actuelle mahorai...
En l'espace de dix ans (2001-2010), le nombre d'expulsions (125.059) vers Anjouan correspond à 67% de la population actuelle mahoraise qui de 187. 000 habitants.
Le chiffre de 2011, s'annonce pharaonique. Depuis la signature de l'accord équilibré (initié par le vice-président anjouanais Nourdine Bourhane) donnant autorisation à la France de déplacer par la force certains comoriens de Mayotte, en échange de pseudo-promesses, le rythme s'est brutalement accéléré dans un silence amusé des autorités actuelles comoriennes.
Le chiffre de 2011, s'annonce pharaonique. Depuis la signature de l'accord équilibré (initié par le vice-président anjouanais Nourdine Bourhane) donnant autorisation à la France de déplacer par la force certains comoriens de Mayotte, en échange de pseudo-promesses, le rythme s'est brutalement accéléré dans un silence amusé des autorités actuelles comoriennes.
À l'occasion de la publication, au niveau national, de son état des lieux 2012, La Cimade Réunion (comité inter-mouvement auprès des étrangers) dresse un tableau de la situation des étrangers retenus dans les centres de rétention administrative dans l'île et à Mayotte. L'association dénonce la politique des quotas et révèle que l'île aux parfums détient le record des expulsions depuis l'Outre Mer.
En 2010, 35 000 migrants ont été expulsés depuis l'Outre-mer (Guyane, Réunion et Mayotte) dont 26 000 uniquement depuis Mayotte, ce qui représente 10% de la population de l'île. Par ailleurs, 6 000 enfants y ont été enfermés puis expulsés. Un constat qui ne fait que confirmer les difficultés de gestion de l'immigration clandestine que connaît de l'île aux Parfums.
En métropole, 32 912 personnes étrangères ont été expulsées en 2011. Pour 2012, le quota est fixé à 35 000. Un chiffre en augmentation qui trahit, selon la Cimade, une politique « désastreuse ». « À La Réunion et comme dans les autres DOM, la politique du chiffre est poussée à l'extrême. Pourtant le gouvernement ne communique jamais ces chiffres-record atteints au prix d'une politique particulièrement indigne», estime l'association. « À Mayotte, en particulier, les étrangers sont entassés dans un centre dont la capacité initiale est de 60 places. Plus de 140 personnes y dorment à même le sol », poursuit-elle.
Elle explique également que « dans ces territoires d'outre-mer, de nombreuses dispositions dérogatoires au droit s'appliquent. Ainsi, les étrangers ne bénéficient d'aucun recours efficace pour contester leur expulsion. La plupart ne voient d'ailleurs aucun juge, ni avocat et sont expulsés dans les 48H après avoir été enfermés au centre de rétention », indique l'association qui apporte une aide juridique aux migrants et réfugiés enfermés dans les centres de rétention
En 2010, 35 000 migrants ont été expulsés depuis l'Outre-mer (Guyane, Réunion et Mayotte) dont 26 000 uniquement depuis Mayotte, ce qui représente 10% de la population de l'île. Par ailleurs, 6 000 enfants y ont été enfermés puis expulsés. Un constat qui ne fait que confirmer les difficultés de gestion de l'immigration clandestine que connaît de l'île aux Parfums.
En métropole, 32 912 personnes étrangères ont été expulsées en 2011. Pour 2012, le quota est fixé à 35 000. Un chiffre en augmentation qui trahit, selon la Cimade, une politique « désastreuse ». « À La Réunion et comme dans les autres DOM, la politique du chiffre est poussée à l'extrême. Pourtant le gouvernement ne communique jamais ces chiffres-record atteints au prix d'une politique particulièrement indigne», estime l'association. « À Mayotte, en particulier, les étrangers sont entassés dans un centre dont la capacité initiale est de 60 places. Plus de 140 personnes y dorment à même le sol », poursuit-elle.
Elle explique également que « dans ces territoires d'outre-mer, de nombreuses dispositions dérogatoires au droit s'appliquent. Ainsi, les étrangers ne bénéficient d'aucun recours efficace pour contester leur expulsion. La plupart ne voient d'ailleurs aucun juge, ni avocat et sont expulsés dans les 48H après avoir été enfermés au centre de rétention », indique l'association qui apporte une aide juridique aux migrants et réfugiés enfermés dans les centres de rétention
Source : www.ipreunion.com
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