Un navire battant pavillon mauricien enregistré à Mombasa au Kenya, avec à son bord des Kenyans et des Tanzaniens, a été arraisonné au lar...
Un navire battant pavillon mauricien enregistré à Mombasa au Kenya, avec à son bord des Kenyans et des Tanzaniens, a été arraisonné au large des côtes comoriennes. Des armes ont été retrouvées sur le navire qui servait d’escorte à un autre bateau commercial.
Les craintes de coup d’Etat, comme ceux qui dans le passé furent menés par le mercenaire Bob Dénard (en médaillon), sont encore très fortes aux Comores. Un bateau battant pavillon mauricien, avec son bord des Kenyans munis d’armes de poing, a, en effet, été pris d’assaut par la police maritime des Comores dans la journée du samedi 19 février. Selon les premiers recoupements d’information, le navire enregistré au Kenya escortait un autre bateau, Le Comarco, enregistré aux Comores.
Aboobakar M’Changama, correspondant de l’Agence France-Presse aux Comores, explique que le Comarco transportait des équipements de terrassement pour une société basée à Moroni.
Aboobakar M’Changama, correspondant de l’Agence France-Presse aux Comores, explique que le Comarco transportait des équipements de terrassement pour une société basée à Moroni.
« Le propriétaire du matériel confirme clairement que les hommes sont là pour escorter son matériel et reconnaît qu’ils ont commis un impair en entrant, sans autorisation, dans les eaux comoriennes », a-t-il déclaré sur les ondes de Radio One.
Cette opération de la police comorienne soulève évidemment des questions sur l’identité du propriétaire et la nature des activités du bateau arraisonné. Ce qui est sûr ce que le capitaine n’avait pu présenter les permis nécessaires pour justifier sa présence dans les eaux territoriales des Comores ainsi que celle d’armes sur son bateau.
Cette opération a été à l’origine d’une certaine confusion dans l’archipel qui, dans un passé pas trop lointain, a fait face à plusieurs tentatives de coup d’Etat avec la participation de mercenaires étrangers. Mais, après vérification, a été vite écartée la thèse d’une tentative de déstabilisation sur l’île d’Anjouan, témoin des plusieurs opérations paramilitaires menées par le mercenaire Français Bob Denard depuis 1974.source:lexpress.mu
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