L'ENVOLÉE DES COURS DU PÉTROLE DÉTERIORE FORTEMENT LES RÉSULTATS Pertes de 3,2 millions d'euros au troisième trimestre L'aérie...
L'ENVOLÉE DES COURS DU PÉTROLE DÉTERIORE FORTEMENT LES RÉSULTATS
Pertes de 3,2 millions d'euros au troisième trimestre
L'aérien victime de l'approfondissement de la crise économique mondiale L'association
internationale du transport aérien (IATA), a constaté fin 2011 les effets dramatiques de la crise économique mondiale sur l'ensemble du secteur aérien. L'organisation internationale prédit ainsi que les compagnies « plongeront dans le rouge » et connaîtront leurs « pires pertes depuis la crise financière de 2008 ». De fait, ces derniers mois ont été marqués par les annonces successives des lourdes pertes enregistrées par les compagnies aériennes à travers le monde. Nombre d'entre elles sont acculées à la faillite, y compris des opérateurs de premier plan. Les compagnies de l'océan Indien sont également durement touchées.
Les résultats d'Air Mauritius dégradés par la facture carburant
Après avoir, par sa gestion rigoureuse, redressé ses résultats au lendemain de la crise financière de 2008, Air Mauritius est, comme ses concurrents, durement frappée par la crise du secteur. La compagnie enregistre un résultat net négatif de 3,2 millions d'euros pour le troisième trimestre de l'exercice, contre des bénéfices de 12,2 millions d'euros pour le même trimestre il y a un an. Sur les neuf premiers mois de l'exercice, la compagnie accuse un résultat net négatif de 20,9 millions d'euros, contre un bénéfice de 5,3 millions d'euros pour les neuf premiers mois de l'exercice précédent. Ce résultat est essentiellement dû à l'envolée des cours du pétrole. La facture carburant affiche un surcoût de près de 12,5 millions d'euros au troisième trimestre de l'exercice par rapport au même trimestre il y a un an. Et sur les neuf premiers mois de l'exercice, ce surcoût carburant représente à lui seul près de 37 millions d'euros. À coût constant du carburant, Air Mauritius aurait ainsi engrangé plus de 16 millions d'euros de bénéfices sur ces neuf mois. Cette facture carburant est encore aggravée par l'effritement du cours de l'euro, le carburant étant payable en dollars américains.
Face à une concurrence accrue, la compagnie maintient ses parts de marché
Les derniers chiffres publiés font apparaître un léger tassement des arrivées touristiques à Maurice fin 2011 (-2,2% en décembre), reflétant le ralentissement de l'activité au plan mondial. Les récentes capacités additionnelles déployées par des compagnies concurrentes n'ont ainsi pas permis d'accroître le nombre de visiteurs sur l'île. Face à cette concurrence accrue, qui pèse lourdement sur son activité, Air Mauritius n'affiche qu'une légère progression du nombre de passagers transportés, aussi bien sur le troisième trimestre (+1,7%) que sur neuf mois (+3%) mais au détriment de sa performance financière.
Perspectives pour la fin de l'exercice 84.0
Le nouveau contexte aérien international, l'approfondissement de la crise 80.0 économique mondiale –en particulier sur le principal marché pour Maurice qu'est l'Europe, le niveau durablement élevé du prix du pétrole et la volatilité du taux Euro/Dollarconduisent Air Mauritius à prévoir des résultats pour l'ensemble de l'exercice 2011-2012 dans le prolongement des neuf premiers mois de l'exercice.
Refonte du modèle économique d'Air Mauritius
Ce nouvel environnement économique pour le secteur aérien est désormais structurant pour l'activité d'Air Mauritius, et appelle une refonte du modèle économique de la compagnie. Cette indispensable transformation s'articulera initialement autour de trois axes principaux.
1. Une refonte du réseau de la compagnie sur les cinq prochaines années Les routes déficitaires suivantes sont suspendues d'après le calendrier qui suit : A compter du mois de mai 12 – Milan (à être desservi quotidiennement via Paris) et Sydney/Melbourne (à être desservis via Perth). A compter de fin octobre 12 - Francfort, Genève, Munich (à être desservis quotidiennement via Paris), Bangalore (à être desservi via Mumbai et Chennai), Durban (à être desservi quotidiennement via Johannesburg). Les destinations qui seront renforcées : Paris, Londres, Mumbai, Delhi, Chennai, Kuala Lumpur, Singapour, Hong Kong, Shanghai, Perth, Johannesburg, Cape Town, Nairobi, Tananarive, St Denis, St Pierre, Rodrigues.
2. Un ambitieux mais réaliste plan d'économie de coûts.
3. Une révision en profondeur de la gestion des recettes de l'entreprise.
Pour mettre en œuvre ce plan de transformation, des changements seront apportés à l'organisation et au fonctionnement de l'entreprise - le service clientèle et la gestion des ressources humaines étant deux pierres angulaires du chantier.
Pertes de 3,2 millions d'euros au troisième trimestre
L'aérien victime de l'approfondissement de la crise économique mondiale L'association
internationale du transport aérien (IATA), a constaté fin 2011 les effets dramatiques de la crise économique mondiale sur l'ensemble du secteur aérien. L'organisation internationale prédit ainsi que les compagnies « plongeront dans le rouge » et connaîtront leurs « pires pertes depuis la crise financière de 2008 ». De fait, ces derniers mois ont été marqués par les annonces successives des lourdes pertes enregistrées par les compagnies aériennes à travers le monde. Nombre d'entre elles sont acculées à la faillite, y compris des opérateurs de premier plan. Les compagnies de l'océan Indien sont également durement touchées.
Les résultats d'Air Mauritius dégradés par la facture carburant
Après avoir, par sa gestion rigoureuse, redressé ses résultats au lendemain de la crise financière de 2008, Air Mauritius est, comme ses concurrents, durement frappée par la crise du secteur. La compagnie enregistre un résultat net négatif de 3,2 millions d'euros pour le troisième trimestre de l'exercice, contre des bénéfices de 12,2 millions d'euros pour le même trimestre il y a un an. Sur les neuf premiers mois de l'exercice, la compagnie accuse un résultat net négatif de 20,9 millions d'euros, contre un bénéfice de 5,3 millions d'euros pour les neuf premiers mois de l'exercice précédent. Ce résultat est essentiellement dû à l'envolée des cours du pétrole. La facture carburant affiche un surcoût de près de 12,5 millions d'euros au troisième trimestre de l'exercice par rapport au même trimestre il y a un an. Et sur les neuf premiers mois de l'exercice, ce surcoût carburant représente à lui seul près de 37 millions d'euros. À coût constant du carburant, Air Mauritius aurait ainsi engrangé plus de 16 millions d'euros de bénéfices sur ces neuf mois. Cette facture carburant est encore aggravée par l'effritement du cours de l'euro, le carburant étant payable en dollars américains.
Face à une concurrence accrue, la compagnie maintient ses parts de marché
Les derniers chiffres publiés font apparaître un léger tassement des arrivées touristiques à Maurice fin 2011 (-2,2% en décembre), reflétant le ralentissement de l'activité au plan mondial. Les récentes capacités additionnelles déployées par des compagnies concurrentes n'ont ainsi pas permis d'accroître le nombre de visiteurs sur l'île. Face à cette concurrence accrue, qui pèse lourdement sur son activité, Air Mauritius n'affiche qu'une légère progression du nombre de passagers transportés, aussi bien sur le troisième trimestre (+1,7%) que sur neuf mois (+3%) mais au détriment de sa performance financière.
Perspectives pour la fin de l'exercice 84.0
Le nouveau contexte aérien international, l'approfondissement de la crise 80.0 économique mondiale –en particulier sur le principal marché pour Maurice qu'est l'Europe, le niveau durablement élevé du prix du pétrole et la volatilité du taux Euro/Dollarconduisent Air Mauritius à prévoir des résultats pour l'ensemble de l'exercice 2011-2012 dans le prolongement des neuf premiers mois de l'exercice.
Refonte du modèle économique d'Air Mauritius
Ce nouvel environnement économique pour le secteur aérien est désormais structurant pour l'activité d'Air Mauritius, et appelle une refonte du modèle économique de la compagnie. Cette indispensable transformation s'articulera initialement autour de trois axes principaux.
1. Une refonte du réseau de la compagnie sur les cinq prochaines années Les routes déficitaires suivantes sont suspendues d'après le calendrier qui suit : A compter du mois de mai 12 – Milan (à être desservi quotidiennement via Paris) et Sydney/Melbourne (à être desservis via Perth). A compter de fin octobre 12 - Francfort, Genève, Munich (à être desservis quotidiennement via Paris), Bangalore (à être desservi via Mumbai et Chennai), Durban (à être desservi quotidiennement via Johannesburg). Les destinations qui seront renforcées : Paris, Londres, Mumbai, Delhi, Chennai, Kuala Lumpur, Singapour, Hong Kong, Shanghai, Perth, Johannesburg, Cape Town, Nairobi, Tananarive, St Denis, St Pierre, Rodrigues.
2. Un ambitieux mais réaliste plan d'économie de coûts.
3. Une révision en profondeur de la gestion des recettes de l'entreprise.
Pour mettre en œuvre ce plan de transformation, des changements seront apportés à l'organisation et au fonctionnement de l'entreprise - le service clientèle et la gestion des ressources humaines étant deux pierres angulaires du chantier.
Cette transformation permettra à Air Mauritius de garantir son avenir et son statut de partenaire stratégique de l'économie de l'Ile Maurice.
Communiqué Air Mauritius
Source : clicanoo
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