Par Dépêche - Un attentat-suicide a fait au moins 25 morts et 46 blessés dans le quartier de Midane, à Damas, selon la télévision d'Ét...
Un attentat-suicide a fait au moins 25 morts et 46 blessés dans le quartier de Midane, à Damas, selon la télévision d'État. Des images crues diffusées par la chaîne montrent l'épave d'un bus, les vitres fracassées et éclaboussées de sang.
AFP - Un attentat suicide a frappé vendredi un quartier historique du centre de Damas faisant au moins 25 morts et une cinquantaine de blessés, deux semaines après une attaque similaire imputée par les autorités à Al-Qaïda et par l'opposition au régime contesté de Bachar al-Assad.
Cet attentat est survenu au moment où deux civils ont été tués ailleurs dans le pays par les troupes qui dispersaient des milliers de Syriens manifestant à l'appel des militants pro-démocratie, pour réclamer l'aide de l'ONU en vue d'un arrêt de la répression sanglante de la révolte contre le pouvoir.
"Un attentat suicide commis par des terroristes a visé les habitants de Midane", le quartier historique du centre de la capitale syrienne, a indiqué la télévision d'Etat, enfaisant état "d'au moins 25 morts et 46 blessés en majorité des civils".
Il a eu lieu "dans un quartier populaire près de l'école Hassan al-Hakim, dans un lieu bondé", a précisé la télévision en diffusant les premières images des lieux de la puissante explosion où plusieurs ambulances ont été dépêchées.
Des images crues diffusées par la télévision ont montré des restes de corps, des gravats jonchant le sol, des flaques de sang et plusieurs voitures calcinées aux vitres brisées.
Elles ont montré aussi des habitants en colère criant et condamnant l'attentat comme le fait de "terroristes".
Le 23 décembre, 44 personnes ont été tuées et 150 blessées dans deux attentats suicide à la voiture piégée à Damas, les autorités syriennes les imputant à Al-Qaïda, alors que l'opposition accusait le régime.
Les attaques, qui n'avaient pas été revendiquées, avaient visé la Direction de la sûreté générale ainsi qu'un bâtiment de la sécurité militaire dans le quartier de Kafar Soussé (ouest).
Il s'agissait des premières attaques du genre depuis le début de la révolte populaire le 15 mars contre le régime qui refuse de reconnaître l'ampleur de la contestation et accuse des "gangs armés terroristes" de créer le chaos dans le pays.
Elles étaient survenues au lendemain de l'arrivée d'une délégation pour préparer la mission des observateurs de la Ligue arabe entamée trois jours plus tard dans le but de veiller à une application du protocole arabe prévoyant l'arrêt des violences.
Mais cette mission qui s'est rendue dans plusieurs villes du pays est de plus en plus critiquée notamment par l'opposition syrienne pour ne pas avoir empêché la poursuite de la répression de la contestation qui ne donne aucun signe d'essouflement.
Les opposants ont qualifié d'"échec" cette mission toujours en cours et appelé à une aide de l'ONU pour mettre fin à l'effusion de sang, la politique "molle" de la Ligue arabe à l'égard du régime syrien ayant conduit selon eux "à une hausse des morts dans la répression".
"On espère qu'ils (la Ligue arabe) annoncent l'échec de cette initiative", a déclaré vendredi à l'AFP le colonel Riad Assaad, chef de l'Armée syrienne libre (ASL), qui revendique quelque 40.000 militaires ayant fait défection de l'armée syrienne.
Le Comité ministériel arabe chargé du dossier syrien se réunit dimanche au Caire pour entendre le rapport du chef de la mission d'observateurs.
Le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al Thani, président du Conseil, a indiqué que la Ligue arabe devait alors décider si cette mission se poursuivrait et comment, après avoir admis des "erreurs" commises par les observateurs.
"Tout le monde est conscient des dangers qui menacent notre révolution. Nous n'allons pas abdiquer. Nous sortirons (dans les rues) avec notre revendication légitime pour une internationalisation de notre cause" par le biais d'un transfert à l'ONU, ont affirmé les militants pro-démocratie sur la page Facebook.
Des dizaines de milliers de manifestants défilaient dans l'après-midi dans de nombreuses villes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et les Comités locaux de coordination (LCC) qui chapeautent les protestations.
Quelque 50.000 personnes manifestaient sur la place de la Grande Mosquée à Douma dans la région de Damas, alors que des manifestations massives avaient lieu à Idleb (nord-ouest) pour appeler à la chute du régime et à une internationalisation de la crise, selon l'OSDH.
Selon les LCC, des manifestants défilaient aussi à Hama (centre) à Lattaquié (nord-ouest), Alep (nord), Deir Ezzor (est) et à Deraa (sud).
Au moins deux civils ont été tués par balles dans la dispersion par les troupes des manifestations à Hama, alors que 10 manifestants ont été blessés à Deraa, a précisé l'OSDH.
En outre, un homme de 36 ans a été tué par les forces de sécurité alors qu'il se trouvait au balcon de sa maison à Homs (centre), un bastion de la contestation, selon l'OSDH.
Selon une estimation de l'ONU au début décembre, la répression en Syrie a fait au moins 5.000 morts depuis le 15 mars. France24
Cet attentat est survenu au moment où deux civils ont été tués ailleurs dans le pays par les troupes qui dispersaient des milliers de Syriens manifestant à l'appel des militants pro-démocratie, pour réclamer l'aide de l'ONU en vue d'un arrêt de la répression sanglante de la révolte contre le pouvoir.
"Un attentat suicide commis par des terroristes a visé les habitants de Midane", le quartier historique du centre de la capitale syrienne, a indiqué la télévision d'Etat, enfaisant état "d'au moins 25 morts et 46 blessés en majorité des civils".
Il a eu lieu "dans un quartier populaire près de l'école Hassan al-Hakim, dans un lieu bondé", a précisé la télévision en diffusant les premières images des lieux de la puissante explosion où plusieurs ambulances ont été dépêchées.
Des images crues diffusées par la télévision ont montré des restes de corps, des gravats jonchant le sol, des flaques de sang et plusieurs voitures calcinées aux vitres brisées.
Elles ont montré aussi des habitants en colère criant et condamnant l'attentat comme le fait de "terroristes".
Le 23 décembre, 44 personnes ont été tuées et 150 blessées dans deux attentats suicide à la voiture piégée à Damas, les autorités syriennes les imputant à Al-Qaïda, alors que l'opposition accusait le régime.
Les attaques, qui n'avaient pas été revendiquées, avaient visé la Direction de la sûreté générale ainsi qu'un bâtiment de la sécurité militaire dans le quartier de Kafar Soussé (ouest).
Il s'agissait des premières attaques du genre depuis le début de la révolte populaire le 15 mars contre le régime qui refuse de reconnaître l'ampleur de la contestation et accuse des "gangs armés terroristes" de créer le chaos dans le pays.
Elles étaient survenues au lendemain de l'arrivée d'une délégation pour préparer la mission des observateurs de la Ligue arabe entamée trois jours plus tard dans le but de veiller à une application du protocole arabe prévoyant l'arrêt des violences.
Mais cette mission qui s'est rendue dans plusieurs villes du pays est de plus en plus critiquée notamment par l'opposition syrienne pour ne pas avoir empêché la poursuite de la répression de la contestation qui ne donne aucun signe d'essouflement.
Les opposants ont qualifié d'"échec" cette mission toujours en cours et appelé à une aide de l'ONU pour mettre fin à l'effusion de sang, la politique "molle" de la Ligue arabe à l'égard du régime syrien ayant conduit selon eux "à une hausse des morts dans la répression".
"On espère qu'ils (la Ligue arabe) annoncent l'échec de cette initiative", a déclaré vendredi à l'AFP le colonel Riad Assaad, chef de l'Armée syrienne libre (ASL), qui revendique quelque 40.000 militaires ayant fait défection de l'armée syrienne.
Le Comité ministériel arabe chargé du dossier syrien se réunit dimanche au Caire pour entendre le rapport du chef de la mission d'observateurs.
Le Premier ministre du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al Thani, président du Conseil, a indiqué que la Ligue arabe devait alors décider si cette mission se poursuivrait et comment, après avoir admis des "erreurs" commises par les observateurs.
"Tout le monde est conscient des dangers qui menacent notre révolution. Nous n'allons pas abdiquer. Nous sortirons (dans les rues) avec notre revendication légitime pour une internationalisation de notre cause" par le biais d'un transfert à l'ONU, ont affirmé les militants pro-démocratie sur la page Facebook.
Des dizaines de milliers de manifestants défilaient dans l'après-midi dans de nombreuses villes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et les Comités locaux de coordination (LCC) qui chapeautent les protestations.
Quelque 50.000 personnes manifestaient sur la place de la Grande Mosquée à Douma dans la région de Damas, alors que des manifestations massives avaient lieu à Idleb (nord-ouest) pour appeler à la chute du régime et à une internationalisation de la crise, selon l'OSDH.
Selon les LCC, des manifestants défilaient aussi à Hama (centre) à Lattaquié (nord-ouest), Alep (nord), Deir Ezzor (est) et à Deraa (sud).
Au moins deux civils ont été tués par balles dans la dispersion par les troupes des manifestations à Hama, alors que 10 manifestants ont été blessés à Deraa, a précisé l'OSDH.
En outre, un homme de 36 ans a été tué par les forces de sécurité alors qu'il se trouvait au balcon de sa maison à Homs (centre), un bastion de la contestation, selon l'OSDH.
Selon une estimation de l'ONU au début décembre, la répression en Syrie a fait au moins 5.000 morts depuis le 15 mars. France24
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