Magadascar: l'avion de l'ex-président Ravalomanana interdit d'atterrir à Antananarivo

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L'avion qui devait ramener au pays l'ancien président malgache Marc Ravalomanana a dû faire demi-tour, l'espace aérien malgac...

L'avion qui devait ramener au pays l'ancien président malgache Marc Ravalomanana a dû faire demi-tour, l'espace aérien malgache lui ayant été interdit, a indiqué samedi une porte-parole de la compagnie aérienne. ( © AFP photo AFP)
L'avion qui devait ramener au pays l'ancien président malgache Marc Ravalomanana a dû faire demi-tour, l'espace aérien malgache lui ayant été interdit, a indiqué samedi une porte-parole de la compagnie aérienne.
"Le vol n'a pas été autorisé à entrer dans l'espace aérien de Madagascar", a indiqué à l'AFP Karin Murray, porte-parole de SA Airlink, une filiale de la compagnie nationale sud-africaine SAA.
Il est directement rentré à Johannesburg peu après 14H00 (12H00 GMT), d'où il était parti quatre heures plus tôt, selon un correspondant de l'AFP présent à bord.
"Ce qui est arrivé, apparemment, c'est que le régime malgache a fermé l'espace aérien deMadagascar. L'avion a donc été obligé de faire demi-tour", d'où il était parti samedi matin, a confirmé Peter Mann, l'un des porte-parole deMarc Ravalomanana.
"C'est un acte de pure folie", s'est exclamé le porte-parole, mettant directement en cause le président de la Transition malgache, Andry Rajoelina, qui avait renversé M. Ravalomanana en mars 2009.
Le retour de l'ancien président était explicitement prévu par la "feuille de route" signée en septembre par les partis politiques malgaches afin de rétablir l'ordre constitutionnel après environ de trois ans d'une crise qui a isolé et affaibli Madagascar.
Mais une "note explicative" précise que le retour "sans condition" des exilés auquel appelle le texte ne suggère ni n'implique "une exonération de poursuites judiciaires".
Or, Marc Ravalomanana a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité pour la mort d'une trentaine de manifestants, abattus par sa garde devant le palais présidentiel en février 2009.
Le général Richard Ravalomanana (un homonyme), responsable de la sécurité pour la province d'Antananarivo, avait en conséquence prévenu dès l'annonce de son retour, vendredi, qu'il serait arrêté dès son arrivée à Antanarivo.
Une foule compacte s'était massée sur la route conduisant à l'aéroport de la capitale malgache, où des dignitaires pro-Ravalomanana attendaient le président déchu, selon un correspondant de l'AFP sur place.
© 2012 AFP

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