PRETORIA - Le président déchu Marc Ravalomanana va pouvoir rentrer à Madagascar sans être arrêté au plus tard le 29 février, a déclaré mer...
PRETORIA - Le président déchu Marc Ravalomanana va pouvoir rentrer à Madagascar sans être arrêté au plus tard le 29 février, a déclaré mercredi son bras droit Mamy Rakotoarivelo, à l'issue de pourparlers la veille à Pretoria sous l'égide de la communauté d'Afrique australe (SADC).
La réunion s'est terminée avec une indication de la troïka (Afrique du Sud, Tanzanie, Zambie, ndlr) disant que le processus d'apaisement social, la libération des détenus politiques et le retour des exilés doit être mis en oeuvre et se terminer au plus tard le 29 février, y compris le retour de M. Ravalomanana, a déclaré M. Rakotoarivelo, arrivé lundi à Pretoria pour participer à des négociations inter-mouvances.
Contactés à plusieurs reprises mercredi, ni le ministère sud-africain des Affaires étrangères, ni la SADC n'étaient en mesure de communiquer sur le résultat de ces discussions tenues à huis-clos.
M. Rakotoarivelo est président du Congrès de la Transition (équivalent de l'Assemblée nationale).
Le retour (de l'ancien président, ndlr) se fera sans mandat d'arrêt car il s'agit d'une option politique et non pas judiciaire, a-t-il ajouté, en précisant que la réunion s'était terminée dans la nuit.
De toute façon, il y aura la loi d'amnistie, a ajouté M. Rakotoarivelo, se disant satisfait car on a pris en compte nos demandes et nos considérations.
Le seul sacrifice fait par sa mouvance, selon lui, est que M. Ravalomanana s'abstient de rentrer immédiatement.
L'ex-président malgache, exilé depuis trois ans en Afrique du Sud, a provoqué une crise la semaine dernière en tentant pour la deuxième fois de rentrer à Madagascar où il est sous le coup d'un mandat d'arrêt.
Son avion a été empêché d'atterrir samedi par l'autorité de transition, présidée par son adversaire Andry Rajoelina.
Un épisode qualifié mardi d'irresponsable par le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Marius Fransman, qui a renvoyé dos à dos les deux hommes dont la rivalité et l'entêtement menacent de ruiner ses efforts de médiation.
En pleine campagne pour la présidence de la Commission de l'Union africaine, l'Afrique du Sud veut éviter que le processus péniblement accepté dans la feuille de route en septembre, en vue de la tenue d'élections à Madagascar, ne déraille.
Elle a convoqué en urgence une réunion avec les trois principales mouvances rivales de la Grande Ile et s'est adjoint avec la SADC le concours de juristes, à l'oeuvre depuis novembre.
L'un des points clés à dénouer, avait indiqué mardi M. Fransman, était de concilier la possibilité pour M. Ravalomanana de rentrer tout en tenant compte du jugement qui l'a condamné pour la tuerie de février 2009.
(©AFP / 25 janvier 2012 )
La réunion s'est terminée avec une indication de la troïka (Afrique du Sud, Tanzanie, Zambie, ndlr) disant que le processus d'apaisement social, la libération des détenus politiques et le retour des exilés doit être mis en oeuvre et se terminer au plus tard le 29 février, y compris le retour de M. Ravalomanana, a déclaré M. Rakotoarivelo, arrivé lundi à Pretoria pour participer à des négociations inter-mouvances.
Contactés à plusieurs reprises mercredi, ni le ministère sud-africain des Affaires étrangères, ni la SADC n'étaient en mesure de communiquer sur le résultat de ces discussions tenues à huis-clos.
M. Rakotoarivelo est président du Congrès de la Transition (équivalent de l'Assemblée nationale).
Le retour (de l'ancien président, ndlr) se fera sans mandat d'arrêt car il s'agit d'une option politique et non pas judiciaire, a-t-il ajouté, en précisant que la réunion s'était terminée dans la nuit.
De toute façon, il y aura la loi d'amnistie, a ajouté M. Rakotoarivelo, se disant satisfait car on a pris en compte nos demandes et nos considérations.
Le seul sacrifice fait par sa mouvance, selon lui, est que M. Ravalomanana s'abstient de rentrer immédiatement.
L'ex-président malgache, exilé depuis trois ans en Afrique du Sud, a provoqué une crise la semaine dernière en tentant pour la deuxième fois de rentrer à Madagascar où il est sous le coup d'un mandat d'arrêt.
Son avion a été empêché d'atterrir samedi par l'autorité de transition, présidée par son adversaire Andry Rajoelina.
Un épisode qualifié mardi d'irresponsable par le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, Marius Fransman, qui a renvoyé dos à dos les deux hommes dont la rivalité et l'entêtement menacent de ruiner ses efforts de médiation.
En pleine campagne pour la présidence de la Commission de l'Union africaine, l'Afrique du Sud veut éviter que le processus péniblement accepté dans la feuille de route en septembre, en vue de la tenue d'élections à Madagascar, ne déraille.
Elle a convoqué en urgence une réunion avec les trois principales mouvances rivales de la Grande Ile et s'est adjoint avec la SADC le concours de juristes, à l'oeuvre depuis novembre.
L'un des points clés à dénouer, avait indiqué mardi M. Fransman, était de concilier la possibilité pour M. Ravalomanana de rentrer tout en tenant compte du jugement qui l'a condamné pour la tuerie de février 2009.
(©AFP / 25 janvier 2012 )
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