Par Dépêche - Alors que le Conseil constitutionnel doit publier ce vendredi la liste des candidats retenus pour la présidentielle, l'op...
Alors que le Conseil constitutionnel doit publier ce vendredi la liste des candidats retenus pour la présidentielle, l'opposition appelle à une manifestation - tolérée par Dakar - contre la candidature du président sortant Abdoulaye Wade.
AFP - Une manifestation de l'opposition vendredi à Dakar contre une candidature du président sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle va être tolérée malgré l'interdiction de manifester pendant cinq jours décrétée par le gouvernement, a appris l'AFP de sources concordantes.
Cette décision de laisser les opposants manifester sur une place de Dakar, le jour où le Conseil constitutionnel doit dire si la candidature du M. Wade est recevable, a été prise par les autorités à la suite d'une "médiation" de l'Union européenne (UE), ont précisé ces sources à l'UE, au gouvernement et au sein de l'opposition.
"Le pouvoir a reculé", a affirmé une source au Mouvement du 23 juin (M23), regroupant des partis politiques et organisations de la société civile, qui a appelé à un rassemblement sur la Place de l'Obélisque à Dakar contre la nouvelle candidature de M. Wade.
Le gouvernement a décrété une interdiction de manifester du 25 au 30 janvier pour éviter "des pressions" sur le Conseil constitutionnel qui doit rendre publique vendredi la liste des candidats qui pourront se présenter à la présidentielle. Le premier tour est prévu le 26 février.
L'opposition, au nom de la liberté d'expression garantie par la Constitution sénégalaise, avait décidé de défier cette interdiction critiquée par la France et l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty international.
La décision du Conseil constitutionnel concernant la nouvelle et troisième candidature du président Wade, 85 ans, jugée anticonstitutionnelle par l'opposition, fait craindre des réactions violentes. France24
Cette décision de laisser les opposants manifester sur une place de Dakar, le jour où le Conseil constitutionnel doit dire si la candidature du M. Wade est recevable, a été prise par les autorités à la suite d'une "médiation" de l'Union européenne (UE), ont précisé ces sources à l'UE, au gouvernement et au sein de l'opposition.
"Le pouvoir a reculé", a affirmé une source au Mouvement du 23 juin (M23), regroupant des partis politiques et organisations de la société civile, qui a appelé à un rassemblement sur la Place de l'Obélisque à Dakar contre la nouvelle candidature de M. Wade.
Le gouvernement a décrété une interdiction de manifester du 25 au 30 janvier pour éviter "des pressions" sur le Conseil constitutionnel qui doit rendre publique vendredi la liste des candidats qui pourront se présenter à la présidentielle. Le premier tour est prévu le 26 février.
L'opposition, au nom de la liberté d'expression garantie par la Constitution sénégalaise, avait décidé de défier cette interdiction critiquée par la France et l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty international.
La décision du Conseil constitutionnel concernant la nouvelle et troisième candidature du président Wade, 85 ans, jugée anticonstitutionnelle par l'opposition, fait craindre des réactions violentes. France24
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