Une cinquantaine de Réunionnais était à bord du bateau de croisière italien Costa Concordia qui s’est échoué au large de la Toscane dans l...
Une cinquantaine de Réunionnais était à bord du bateau de croisière italien Costa Concordia qui s’est échoué au large de la Toscane dans la nuit du vendredi 13 janvier au samedi 14 janvier. Les naufragés réunionnais sont sortis sains et sauf de ce naufrage et ils sont désormais sur le sol français, à Marseille. Les premiers réunionnais seront de retour lundi matin à La Réunion.
Le Costa Concordia devait effectuer une croisière dans la Méditerranée. Le paquebot transportait plus de 4 200 passagers et membres d’équipage. Trois personnes sont mortes lors du naufrage, deux passagers français et un membre d’équipage d’origine péruvienne. Entre quarante et soixante personnes manquent toujours à l’appel. Un couple de Sud-Coréens a été sauvé de l’épave du Costa Concordia ce matin. Les recherches continuent sur place pour tenter de retrouver d’autres survivants.
Les Réunionnais naufragés sont arrivés à Marseille hier soir où ils ont été hébergés dans un hôtel à proximité de l’aéroport de Marignane. Ils ont pu avoir des papiers pour pouvoir rentrer à La Réunion. Les premiers réunionnais doivent prendre l’avion ce soir pour arriver dans l’île demain matin. Arrivés dans un état d’extrême fatigue à Marseille, les Réunionnais se reposent en attendant de prendre leur vol de retour. Source:linfo.re
Le Costa Concordia devait effectuer une croisière dans la Méditerranée. Le paquebot transportait plus de 4 200 passagers et membres d’équipage. Trois personnes sont mortes lors du naufrage, deux passagers français et un membre d’équipage d’origine péruvienne. Entre quarante et soixante personnes manquent toujours à l’appel. Un couple de Sud-Coréens a été sauvé de l’épave du Costa Concordia ce matin. Les recherches continuent sur place pour tenter de retrouver d’autres survivants.
Les Réunionnais naufragés sont arrivés à Marseille hier soir où ils ont été hébergés dans un hôtel à proximité de l’aéroport de Marignane. Ils ont pu avoir des papiers pour pouvoir rentrer à La Réunion. Les premiers réunionnais doivent prendre l’avion ce soir pour arriver dans l’île demain matin. Arrivés dans un état d’extrême fatigue à Marseille, les Réunionnais se reposent en attendant de prendre leur vol de retour.
Les naufragés réunionnais attendus à Marseille
La trentaine de Réunionnais qui se trouvait à bord du Costa Concordia était en route vers Marseille ce samedi 14 janvier 2012 en fin d'après-midi. Tous sont en bonne santé. Ils faisaient partie des 4.231 personnes transportées par le navire de croisière qui a sombré ce vendredi soir en Méditerranée dans le sud de la Toscane (Italie). «Je pourrais parler avec ma fille et mes parents dès leur arrivée à Marseille puisque des moyens de communication seront mis à leur disposition nous a averti le Quai d'Orsay (siège du ministre des Affaires étrangères – ndlr) note Karine Elly dont la fille de 10 ans, le neveu de 7 ans et les parents se trouvaient à bord du bateau. Selon un dernier bilan, au moins 8 personnes ont été tuées lors du naufrage et plusieurs dizaines sont portées disparues.
Avec des milliers de passagers, les Réunionnais ont été évacués vers une petite île italienne. «Ils se sont reposés dans la petite église de l'ile. Tôt le lendemain matin, ils ont été conduits vers une agence de voyage pour effectuer les démarches de rapatriement» relate Karine Elly. «Ils n'ont plus aucun papier, aucun bagage, aucun objet personnel. Ils ont quitté le bateau avec les vêtements qu'ils avaient sur le dos» dit encore la mère de famille. «Ils ont pris un bus en direction de Marseille en début d'après-midi. On ne sait pas encore quand ils seront de retour à La Réunion, mais je suis soulagée de savoir que tout le monde va bien» souligne la jeune femme.
Et pour cause, elle a vécu plusieurs heures d'angoisse. «J'ai eu un appel téléphonique de mon frère vers 3 heures du matin. Il était affolé, il venait de recevoir un coup de téléphone de notre mère qui lui disait que le bateau allait couler» raconte Karine Elly, la mère de Léa. Les parents de la jeune femme, sa fille Léa, 10 ans, et son neveu Aymeric, 7 ans, avaient embarqué sur le Costa Concordia au départ de Marseille ce samedi 7 janvier. «Ils faisaient partie d'un groupe d'amis d'une trentaine de personnes» relate la mère de famille.
«J'ai été averti par la mère de ma fille» indique Eric Clain. «J'ai eu l'impression de recevoir un coup de massue. Nous n'arrivions pas à avoir plus d'informations. Nous ne savions pas avec certitude s'ils étaient ou non en sécurité» dit le père de famille encore sous le coup de l'émotion. «Lorsque je suis arrivée à avoir ma mère au téléphone, j'entendais les gens crier autour d'elle. Elle m'a dit qu'il y avait des scènes de panique. J'étais affolée, je me sentais impuissante, je ne pouvais rien faire pour les aider» raconte Karine Elly.
Les passagers étaient en plein diner lorsque leur bateau a violement heurté un obstacle. Une brèche de 50 mètres s'est immédiatement ouverte sur l'un des flancs du navire, note une dépêche de l'AFP. «Ma mère a dit qu'il y a eu un choc et que le bateau s'est tout de suite mis à pencher sur un côté. Les gens se sont mis à crier, les assiettes, les couverts, les plats tombaient sur le sol. Le courant a été coupé. La panique a été immédiate. Ma famille a quitté la salle à manger pour se réfugier sur le pont» rapporte la mère de la petite Léa. Selon une dépêche de l'AFP «quand la lumière est revenue, le commandant a annoncé une panne du générateur électrique et a promis une réparation rapide». Mais les passagers n'y ont pas cru. De fait, l'ordre de quitter le navire a été donné peu de temps après par l'équipage.
«Il y eu un appel par haut parleur pour dire aux gens de mettre leur gilet de sauvetage et de regagner leurs cabines. Mes parents et les enfants ont refusé de le faire et ils sont restés sur le pont. Des gens paniqués couraient partout autour d'eux» note Karine Elly. «La grand-mère de ma fille se faisait énormément de souci, pas vraiment pour elle mais surtout pour ses deux petits enfants» note le père de la petite Léa. «Elle avait offert aux enfants ce voyage en cadeau pour les fêtes de fin d'année» souligne le père de la petite Léa.
La petite fille et sa famille ont fait partie des premières personnes à être évacuées vers une petite île située non loin du lieu du naufrage. Les milliers de passagers évacués ont trouvé refuge pour le reste de la nuit dans l'église de la petite île qui compte environ 1 500 habitants.
Long de 290 mètres, le Costa Concordia transportait 3200 passagers et un millier de membres d'équipage. Il était parti «de Savone pour une croisière en Méditerranée, avec des escales prévues à Civitavecchia, Palerme, Cagliari, Palma de Majorque, Barcelone, Marseille et (retour) à Savone» indique l'armateur.
Le groupe de Réunionnais avait quitté La Réunion le jeudi 5 janvier et embarqué à bord du bateau le samedi 7 janvier. Il devait rentrer à La Réunion ce lundi matin.
www.ipreunion.cm
Et pour cause, elle a vécu plusieurs heures d'angoisse. «J'ai eu un appel téléphonique de mon frère vers 3 heures du matin. Il était affolé, il venait de recevoir un coup de téléphone de notre mère qui lui disait que le bateau allait couler» raconte Karine Elly, la mère de Léa. Les parents de la jeune femme, sa fille Léa, 10 ans, et son neveu Aymeric, 7 ans, avaient embarqué sur le Costa Concordia au départ de Marseille ce samedi 7 janvier. «Ils faisaient partie d'un groupe d'amis d'une trentaine de personnes» relate la mère de famille.
«J'ai été averti par la mère de ma fille» indique Eric Clain. «J'ai eu l'impression de recevoir un coup de massue. Nous n'arrivions pas à avoir plus d'informations. Nous ne savions pas avec certitude s'ils étaient ou non en sécurité» dit le père de famille encore sous le coup de l'émotion. «Lorsque je suis arrivée à avoir ma mère au téléphone, j'entendais les gens crier autour d'elle. Elle m'a dit qu'il y avait des scènes de panique. J'étais affolée, je me sentais impuissante, je ne pouvais rien faire pour les aider» raconte Karine Elly.
Les passagers étaient en plein diner lorsque leur bateau a violement heurté un obstacle. Une brèche de 50 mètres s'est immédiatement ouverte sur l'un des flancs du navire, note une dépêche de l'AFP. «Ma mère a dit qu'il y a eu un choc et que le bateau s'est tout de suite mis à pencher sur un côté. Les gens se sont mis à crier, les assiettes, les couverts, les plats tombaient sur le sol. Le courant a été coupé. La panique a été immédiate. Ma famille a quitté la salle à manger pour se réfugier sur le pont» rapporte la mère de la petite Léa. Selon une dépêche de l'AFP «quand la lumière est revenue, le commandant a annoncé une panne du générateur électrique et a promis une réparation rapide». Mais les passagers n'y ont pas cru. De fait, l'ordre de quitter le navire a été donné peu de temps après par l'équipage.
«Il y eu un appel par haut parleur pour dire aux gens de mettre leur gilet de sauvetage et de regagner leurs cabines. Mes parents et les enfants ont refusé de le faire et ils sont restés sur le pont. Des gens paniqués couraient partout autour d'eux» note Karine Elly. «La grand-mère de ma fille se faisait énormément de souci, pas vraiment pour elle mais surtout pour ses deux petits enfants» note le père de la petite Léa. «Elle avait offert aux enfants ce voyage en cadeau pour les fêtes de fin d'année» souligne le père de la petite Léa.
La petite fille et sa famille ont fait partie des premières personnes à être évacuées vers une petite île située non loin du lieu du naufrage. Les milliers de passagers évacués ont trouvé refuge pour le reste de la nuit dans l'église de la petite île qui compte environ 1 500 habitants.
Long de 290 mètres, le Costa Concordia transportait 3200 passagers et un millier de membres d'équipage. Il était parti «de Savone pour une croisière en Méditerranée, avec des escales prévues à Civitavecchia, Palerme, Cagliari, Palma de Majorque, Barcelone, Marseille et (retour) à Savone» indique l'armateur.
Le groupe de Réunionnais avait quitté La Réunion le jeudi 5 janvier et embarqué à bord du bateau le samedi 7 janvier. Il devait rentrer à La Réunion ce lundi matin.
www.ipreunion.cm
COMMENTAIRES