Le gouvernement vient d'accorder unilatéralement l'exclusivité de l'importation des boissons alcoolisées à la société NICOM. Pou...
Le gouvernement vient d'accorder unilatéralement l'exclusivité de l'importation des boissons alcoolisées à la société NICOM. Pour la direction des affaires économiques, il s'agit d'une mesure motivée par des raisons de sécurité publique.
«C'est une décision prise par les autorités. L'objectif est de lutter contre l'insécurité. D'après des études, les violences et les crimes sont dues en grande partie par la consommation de l'alcool, il fallait limiter les dégâts», a expliqué hier Abbas Hachim, le directeur des affaires économiques. «AGK faisait des abus dans la vente et la distribution des boissons alcoolisées, le rapport de la brigade mixte a classé NICOM en première position, au lieu d'interdire totalement l'importation, les autorités ont fini par choisir NICOM», argumente le haut fonctionnaire.
Sauf que certains s'interrogent sur le choix de NICOM, alors qu'il y a deux autres importateurs de boissons alcoolisées, à savoir la société AGK et COmCo. L'alcool fait partie des produits libéralisés. Dans les milieux économiques on n'hésite pas à parler «de conflits d'intérêts». Les deux sociétés n'auraient pas été informées de la décision gouvernementale.
«L'Etat peut, pour des raisons de sécurité, choisir un importateur par voie réglementaire, en attendant des textes législatifs. Il ne peut pas laisser une situation s'empirer», avance Abbas Hachim, se fondant sur des dispositions des actes portant création du COMESA et de l'organisation mondiale du commerce (OMC). L'organisation patronale des Comores ( OPACO) qui défend la société AGK s'apprête à saisir la commission anti-corruption. _Albalad Comores
«C'est une décision prise par les autorités. L'objectif est de lutter contre l'insécurité. D'après des études, les violences et les crimes sont dues en grande partie par la consommation de l'alcool, il fallait limiter les dégâts», a expliqué hier Abbas Hachim, le directeur des affaires économiques. «AGK faisait des abus dans la vente et la distribution des boissons alcoolisées, le rapport de la brigade mixte a classé NICOM en première position, au lieu d'interdire totalement l'importation, les autorités ont fini par choisir NICOM», argumente le haut fonctionnaire.
Sauf que certains s'interrogent sur le choix de NICOM, alors qu'il y a deux autres importateurs de boissons alcoolisées, à savoir la société AGK et COmCo. L'alcool fait partie des produits libéralisés. Dans les milieux économiques on n'hésite pas à parler «de conflits d'intérêts». Les deux sociétés n'auraient pas été informées de la décision gouvernementale.
«L'Etat peut, pour des raisons de sécurité, choisir un importateur par voie réglementaire, en attendant des textes législatifs. Il ne peut pas laisser une situation s'empirer», avance Abbas Hachim, se fondant sur des dispositions des actes portant création du COMESA et de l'organisation mondiale du commerce (OMC). L'organisation patronale des Comores ( OPACO) qui défend la société AGK s'apprête à saisir la commission anti-corruption. _Albalad Comores
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