Le corps de la jeune femme retrouvé sans vie samedi à Maluzini et celui de Kamariya Mohamed, originaire de Pvanamboini. Selon les premiers ...
Le corps de la jeune femme retrouvé sans vie samedi à Maluzini et celui de Kamariya Mohamed, originaire de Pvanamboini. Selon les premiers éléments de l'autopsie, elle serait morte par strangulation, et le corps a été déplacé, du lieu de crime, jusqu'ici inconnu, jusqu'à Maluzini. C'est la deuxième victime de crimes crapuleux, en 48 heures, après la trouvaille macabre de l'étudiante, violée et tuée jeudi entre Samba ya Mbodoni et Itsandra Mdjini.
La victime de Maluzini porte des stigmates sur le corps qui laissent supposer qu'elle a été battue, avant d'être tuée. Le ou les auteurs de ce crime effroyable, n'ont pas encore été identifiés.
Jeudi dernier, une étudiante a été violée et laissée sans vie sur le sentier reliant les localités de Samba ya Mbodoni et Itsandra Mdjini. Le ou les auteurs de ce crime effroyable contre la jeune femme de Samba courraient toujours à l'heure où nous mettions sous presse.
Selon le procureur de la République, "l'enquête continue, bien qu'il manque des éléments et des indices exploitables permettant de déterminer le ou les auteurs de cet acte. Des spéculations se font sur les auteurs présumés, mais il n'y a rien de concret". A l'heure actuelle, les enquêteurs ne disposent pas de piste solide, mais les recherches continuent. Youssouf Ali Djaé estime que la justice peut se trouver devant des cas de crimes parfaits comme celui de cette étudiante.
"En matière d'éléments d'enquête, le meurtre de cette jeune femme est similaire à celui de Kouva; l'absence d'indice ne facilite pas l'enquête. Nous sommes en présence d'un cas de meurtre où il faut procéder à des recherches scientifiques tels le test Adn, l'examen des empreintes digitales afin de déterminer l'auteur du crime. D'où, la nécessité de doter notre pays d'une police scientifique", explique le parquetier.
La victime était une ancienne étudiante de l'Université des Comores. Après sa licence en Langues étrangères appliquées (Lea), elle suivait une formation en informatique et bureautique au Centre de formation professionnelle situé à Bandamadji ya Itsandra. L'école avait signifié à sa famille son absence. Et les recherches ont commencé aussitôt. Les jeunes villageois ont ratissé les lieux.
"Vers le petit matin du vendredi, ils ont découvert son corps. Après examen médical, les médecins ont attesté que la victime était violée et étranglée à l'aide d'un lacet de basket", précise le procureur de la République.
Mm
Alwatwan
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