Trois des onze prévenus poursuivis pour tentative de coup de force sur l'île de Ndzuwani ont été transférés à Moroni hier mercredi 14 d...
Trois des onze prévenus poursuivis pour tentative de coup de force sur l'île de Ndzuwani ont été transférés à Moroni hier mercredi 14 décembre. Ils vont rejoindre les huit autres présumés auteurs de cette tentative de putsch, déjà en détention provisoire à la Maison d'arrêt.
Après la comparution des premiers prévenus, il y a un mois, une information judiciaire a aussitôt été ouverte en vue de "découvrir les différentes personnes liées à l'organisation de ce coup de force". Selon le procureur de la République, Youssouf Ali Djaé, des magistrats dont deux du tribunal de Ndzuwani ont été désignés pour constituer la cour de sureté de l'Etat, seule juridiction compétente pour juger les éventuels auteurs d'atteinte à la sureté de l'Etat.
"Ces magistrats vont travailler ensemble afin d'accélérer l'introduction de ce dossier dans le but de boucler cette affaire rapidement", dit-il. Le coup de force en question aurait été orchestré par des Comoriens résidant à Maore dont le principal suspect est le dénommé Ibrahim Oussein, dit Braza. Ils avaient en leur possession des armes à feu, une ébauche de discours et une liste d'un éventuel gouvernement où figurait, notamment, le nom d'Abdallah Abdérémane alias Pala au poste du ministre des Finances. Le transfert à Moroni de ce dernier contingent des prévenus s'expliquerait par l'insécurité qui règne à Anjouan.
En effet, dans une interview avec un quotidien de la place, le gouverneur de l'île avait fait part de son incapacité à assurer la garde de ces "criminels" en raison de la situation locale. Alwatwan
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