Un combattant rebelle transporte un lance-roquettes. © AFP/Colin Sumers Le nouveau régime libyen est-il menacé par le tribalisme ? Dimanc...
Un combattant rebelle transporte un lance-roquettes. © AFP/Colin Sumers |
Le nouveau régime libyen est-il menacé par le tribalisme ? Dimanche 13 novembre, au moins six personnes sont mortes lors d'affrontements entre des milices rivales, non loin de Tripoli.
« Je veux garantir au peuple libyen que tout est sous contrôle », a déclaré ce week-end Mustapha Abdeljalil, chef du Conseil national de transition libyen (CNT), après avoir réuni des autorités et des chefs de tribu des régions en conflit : la ville côtière de Zawiya et les terres tribales des Warshefana.
Mais les événements de dimanche sont venus le contredire : pendant des heures, des combats à l'arme lourde et aux grenades RPG ont opposés des milices des terres Warshefana, à ceux de la ville de Zawiya, non loin de la capitale libyenne, faisant au moins six morts.
Selon un des combattants, interrogé par l'agence Associated Press (AP), les deux camps se sont disputés le contrôle d'un camp militaire des forces d'élites que dirigeait Khamis Kaddafi, situé sur l'autoroute à mi-chemin entre Tripoli et Zawiya.
Origine de la querelle inconnue
AP explique que l'origine de la querelle reste inconnue : si certains semblent croire que les Warshefana auraient des liens avec l'ancien régime, d'autres affirment que des combattants de Zawiya se seraient introduits chez les Warshefana pour s'emparer d'armes. En représailles, ces derniers auraient alors érigé des barrages et ouvert le feu sur l'autoroute.
Dimanche soir la tension était toujours à son comble indique l'agence de presse américaine selon laquelle des dizaines de combattants Warshefana s'étaient rassemblés, menaçant de marcher sur Zawiya et effectuant des contrôles d'identité et fouillant les véhicules.
Le chef du CNT, Mustapha Abdeljalil, a réagi à la nouvelle des affrontements en qualifiant ceux qui les déclenchés de « jeunes gens irresponsables », tout en précisant qu'un comité avait été mis sur pied pour écouter les doléances des deux partis. JeuneAfrique
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