L’île d’Anjouan la plus défavorisée de l’archipel des Comores avec 70 % de la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté et un enfa...
L’île d’Anjouan la plus défavorisée de l’archipel des Comores avec 70 % de la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté et un enfant sur deux qui souffre de malnutrition chronique. Alors que seulement un tiers des enfants va à l’école et 44% des petits de moins de 5 ans présentent un retard de croissance, notre partenaire, Maeecha, se bat quotidiennement pour permettre aux enfants les plus démunis d’avoir accès à une éducation de qualité.Maeecha permet aux enfants un accès à l’école maternelle et primaire, développe des formations au profit des enseignants soucieux d’offrir un enseignement de qualité aux enfants, met en place des activités de santé scolaire dans le but d’améliorer le bien-être physique de tous les enfants inscrits dans les écoles et développe des cantines scolaires afin de lutter contre les carences alimentaires des enfants.
Et depuis sa création en 2005, Maeecha a pour ambition de mobiliser son pays et ses habitants pour l’éducation de leurs enfants. Avec la première édition de l’«Educathon», c’est un bel espoir qui est naît.
En effet, du 24 au 30 octobre dernier, a eu lieu la première édition de l’«Educathon» organisée par Maeecha. Le but de cet évènement était de sensibiliser le grand public comorien à la nécessité de l’éducation. Et le pari est réussi !
Durant toute une semaine, ont eu lieu diverses activités : un débat télévisé sur la thématique «des enfants marginalisés par le système éducatif comorien», un concert où différents artistes comoriens, certains reconnus internationalement telle que Nawal, marraine de l’«Educathon», ont pu exprimer leur soutien à cette belle cause. Au cours du concert, les artistes ont été accompagnés d’une chorale d’enfants, composées d’enfants scolarisés dans des écoles publiques, privées et d’enfants défavorisés non scolarisés, qui a touché et ému le public. Enfin, un brunch a également été organisé afin de poursuivre la réflexion sur la manière de mieux développer une éducation de qualité aux Comores et où les enfants ont pu passer une journée ludique autour de jeux fournis par une école.
Nasser Assoumani, directeur et fondateur de Maeecha, est « convaincu que le seul vecteur de réussite est l’éducation ».
Au vu de cette première édition de l’«Educathon», Nasser a pu tirer un bilan encourageant : « tous ceux qui nous ont accompagnés dans la réalisation de cette 1ère édition de l’«Educathon», nous ont prouvé que l’éducation et le respect des droits de l’enfant sont leur 1ère priorité, de plus, le public comorien milite également pour que l’éducation soit accessible par tous et qu’elle soit porteuse d’un avenir meilleur ». Pour lui, « on ne peut pas développer l’éducation si on est seul. Il faut la participation de tous : Etat et citoyens ».
Pour Nasser, « l’éducation est vecteur de développement ». Beaucoup d’enfants soutenus deviennent des acteurs de leur pays. Ainsi, pour lui, « lorsqu’un parrain soutient un enfant, il contribue également à l’édifice d’une nation car l’enfant est l’avenir d’un pays ».Source : http://www.partage.org/informer/112-les-comores-se-mobilisent-pour-l-ducation-de-ses-enfants.htm
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