Le texte qui leur a été soumis n’était pas la version originale. Pendant trois jours, les leaders politiques étaient en train de travailler ...
Le texte qui leur a été soumis n’était pas la version originale. Pendant trois jours, les leaders politiques étaient en train de travailler sur un texte qui n’était pas le bon. Il a fallu que le président de la commission des lois vienne remettre la bonne copie aux partis politiques, après avoir constaté que le texte travaillé n’était la version originale.
Les responsables des formations politiques, en conclave à l’Assemblée nationale depuis le 14 novembre dernier, pour réfléchir sur le texte de proposition de loi portant sur les partis politiques, sont en colère contre le dépositaire de la proposition.
«Comment peut-on oser tromper les gens jusqu’à ce niveau?» s’est indigné un cadre du parti Mdc qui s’est interrogé sur le «mobile réel de cette tromperie». Les chefs des partis demandent «des explications» au député Abdallah Ahmed Abderemane, dépositaire de la proposition de loi.
Depuis le lundi, les partis politiques tentent de parvenir à une position commune sur les recommandations à formuler sur certains articles de la proposition de loi, notamment l’article 7, le plus incriminé. Tous les partis politiques ont exprimé leur désaccord avec son contenu, jugé trop restrictif pour les formations politiques. «Pas question de restreindre les créations et les activités des partis politiques dans notre pays», avait martelé Mohamed Ali Mbalia, leader historique du parti Pasoco.
Autres motifs de préoccupation pour les responsables politiques, le financement des partis. Les leaders politiques proposent qu’une ligne de crédit soit ouverte sur le budget national pour financer les partis légalement enregistrés.
Les leaders politiques se retrouvent encore, aujourd’hui au palais du peuple, pour « affiner »leurs recommandations à soumettre auprès de la commission des lois. Mmadi Moindjie. Albalad
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