Le réseau social Facebook a indiqué mardi qu’il a été la cible d'une "attaque coordonnée de pourriels exploitant une vulnérabilité ...
Le réseau social Facebook a indiqué mardi qu’il a été la cible d'une "attaque coordonnée de pourriels exploitant une vulnérabilité de serveurs". Des milliers d’utilisateurs ont vu leur fil d’information rempli d’images à caractère pornographique ou très violent.
Hier, le site communautaire américain a été alerté par des internautes qui ont vu leurs pages Facebook assaillies par des messages agressifs et obscènes. L'attaque a été dévoilée sur le site de microblogs Twitter. Les victimes qui se comptent par milliers ont notamment dénoncé : "J'ai vu un cadavre de chien sur mon fil d'actualité", "Je viens de voir une photo porno gay sur mon Facebook", "J'ai découvert un nouveau site pornographique : Facebook"...
Après avoir pris connaissance d'une avalanche de messages dénonçant ces attaques sur Twitter, Facebook a reconnu officiellement avoir été "piraté". Le réseau social qui revendique 750 millions d'utilisateurs a immédiatement réagi pour limiter les dégâts. "Nos efforts ont drastiquement limité les dommages infligés par cette attaque, et nous sommes maintenant en train d'enquêter pour identifier les responsables", a indiqué Facebook dans un communiqué publié mardi.
Selon le journal Christian Post qui a signalé ces attaques dès lundi soir, "la rapide propagation du "virus" serait due en partie à... Kim Kardashian. Un lien vidéo de la bimbo américaine redirigerait les internautes vers des pages au contenu pornographique. Une fois sur cette page, le virus se propagerait à tous les contacts de l'internaute et ainsi de suite".
Pour sa part, Facebook a expliqué que "durant cette attaque, les internautes ont été incités à faire du copier-coller et à exécuter des programmes malveillants en javascript dans la barre URL de leur navigateur, ce qui les a conduits à diffuser à leur insu ces contenus choquants".
Cet incident a sérieusement remis en doute la sécurité du plus grand réseau social du monde dont le siège est basé en Californie. A l'heure actuelle, un problème serait toujours en ligne, mais "nos ingénieurs ont travaillé diligemment" pour remédier à cette vulnérabilité, précise Facebook. "Nous avons construit des mécanismes pour rapidement fermer les pages malveillantes et les comptes essayant d'exploiter" la faille, ajoute la plateforme communautaire.
Facebook a souligné que les titulaires des comptes touchés par le piratage Internet avaient reçu des instructions pour se protéger, et que des mesures avaient été prises pour "réduire l'incidence de ces attaques".
En revanche, à ce jour, certains sites font encore état de ce problème de propagation d'images pornographiques, contrairement à ce qu'affirment les responsables de Facebook. Des rumeurs les plus folles vont jusqu'à évoquer une possible fermeture de Facebook. Mais officiellement, une fermeture temporaire serait envisagée pour "reprendre la main avant que l'image du site ne soit vraiment dégradée et que les plaintes affluent". Source: linfo.re
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