Syrie: une manifestation pro-régime. Des manifestations pro-régime ont eu lieu aujourd'hui en Syrie, notamment devant l'ambassade ...
Syrie: une manifestation pro-régime.
Des manifestations pro-régime ont eu lieu aujourd'hui en Syrie, notamment devant l'ambassade du Qatar à Damas, ainsi qu'à Tartous et Alep, pour dénoncer la suspension du pays par la Ligue arabe.
A Damas, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés devant l'ambassade du Qatar, agitant des drapeaux syriens et des photos de Bachar el-Assad, en scandant des slogans favorables au président syrien.
Certains d'entre eux ont ouvert de force la grille de l'ambassade et sont montés sur le toit, enlevant le drapeau du Qatar pour le remplacer par le drapeau syrien, selon la même source.
Des gaz lacrymogènes ont été tirés par le service de sécurité de l'ambassade.
La Ligue arabe a suspendu samedi la Syrie en la menaçant de sanctions si elle ne mettait pas un terme aux violences, un camouflet sévère pour le régime de Bachar el-Assad.
La Ligue arabe est bien décidée à forcer Damas à tenir ses promesses. L'organisation panarabe a décidé samedi de suspendre la Syrie de ses instances tant que le régime de Bachar el-Assad ne mettra en oeuvre le plan de sortie de crise qu'elle avait proposé, et qu'il avait accepté. Le gouvernement syrien s'était engagé le 2 novembre à évacuer ses forces des villes, à libérer les prisonniers politiques et à ouvrir dans les quinze jours des négociations avec l'opposition. Mais les jours suivants, la répression - qui a fait selon l'ONU plus de 3500 morts en huit mois - n'a pas baissé d'intensité,faisant notamment plus de 120 morts dans la seule région de Homs, un des foyers de la contestation.
Constatant «l'incapacité du gouvernement syrien à respecter ses obligations», le Qatar avait convoqué les ministres des Affaires étrangères de l'organisation samedi au Caire. La mesure d'exclusion prise lors de ce sommet extraordinaire prendra effet le 16 novembre, et sera accompagnée du retrait des ambassadeurs arabes à Damas. En outre, la Ligue appelle à des «sanctions économiques et politiques contre le pouvoir syrien». Enfin, «si la violence et les crimes ne cessent pas», l'organisation «se tournera vers les organisations internationales chargées des droits de l'homme, dont les Nations unies», a même menacé le ministre des Affaires étrangères et premier ministre du Qatar, Hamad ben Jassem al-ThaniDjassim.
Le représentant de la Syrie a qualifié la décision d'«illégale». Crédits photo : Amr Nabil/APLa suspension du régime de Damas n'était pas acquise d'avance. Elle se heurtait en effet à l'opposition de plusieurs autres Etats membres comme le Yémen, confronté à son propre soulèvement, le Liban où l'influence syrienne reste forte, et l'Algérie qui surveille l'impact du «printemps arabe» sur sa propre population. Finalement, 18 des 22 pays membres ont voté les sanctions. Le Liban et le Yémen ont voté contre et l'Irak s'est abstenu. Quant au représentant de la Syrie, il a aussitôt qualifié cette décision d'«illégale».
En février, l'organisation avait pris la même disposition à l'égard du régime de Mouammar Kadhafi, qui se livrait également à une répression féroce sur la population de Libye. Si l'influence effective de la Ligue arabe est limitée sur bien des conflits qui agitent la région, en raison de ses divisions internes et de son simple statut d'observateur à l'ONU, ce type de décision donne du poids à toute mesure de rétorsion décidée par la communauté internationale. Le figaro
Des manifestations pro-régime ont eu lieu aujourd'hui en Syrie, notamment devant l'ambassade du Qatar à Damas, ainsi qu'à Tartous et Alep, pour dénoncer la suspension du pays par la Ligue arabe.
A Damas, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés devant l'ambassade du Qatar, agitant des drapeaux syriens et des photos de Bachar el-Assad, en scandant des slogans favorables au président syrien.
Certains d'entre eux ont ouvert de force la grille de l'ambassade et sont montés sur le toit, enlevant le drapeau du Qatar pour le remplacer par le drapeau syrien, selon la même source.
Des gaz lacrymogènes ont été tirés par le service de sécurité de l'ambassade.
La Ligue arabe a suspendu samedi la Syrie en la menaçant de sanctions si elle ne mettait pas un terme aux violences, un camouflet sévère pour le régime de Bachar el-Assad.
Dix-huit des 22 pays membres de la Ligue arabe ont voté les sanctions contre la Syrie. Crédits photo : Amr Nabil/AP
L'organisation panarabe appelle par ailleurs à des sanctions contre le régime de Bachar el-Assad et invite l'opposition syrienne à discuter de la transition du pouvoir.
La Ligue arabe est bien décidée à forcer Damas à tenir ses promesses. L'organisation panarabe a décidé samedi de suspendre la Syrie de ses instances tant que le régime de Bachar el-Assad ne mettra en oeuvre le plan de sortie de crise qu'elle avait proposé, et qu'il avait accepté. Le gouvernement syrien s'était engagé le 2 novembre à évacuer ses forces des villes, à libérer les prisonniers politiques et à ouvrir dans les quinze jours des négociations avec l'opposition. Mais les jours suivants, la répression - qui a fait selon l'ONU plus de 3500 morts en huit mois - n'a pas baissé d'intensité,faisant notamment plus de 120 morts dans la seule région de Homs, un des foyers de la contestation.
Constatant «l'incapacité du gouvernement syrien à respecter ses obligations», le Qatar avait convoqué les ministres des Affaires étrangères de l'organisation samedi au Caire. La mesure d'exclusion prise lors de ce sommet extraordinaire prendra effet le 16 novembre, et sera accompagnée du retrait des ambassadeurs arabes à Damas. En outre, la Ligue appelle à des «sanctions économiques et politiques contre le pouvoir syrien». Enfin, «si la violence et les crimes ne cessent pas», l'organisation «se tournera vers les organisations internationales chargées des droits de l'homme, dont les Nations unies», a même menacé le ministre des Affaires étrangères et premier ministre du Qatar, Hamad ben Jassem al-ThaniDjassim.
Appel à l'opposition syrienne
Un appel a par ailleurs été lancé à tous les courants de l'opposition syrienne pour qu'ils viennent au siège de l'organisation discuter de «la gestion de la transition prochaine en Syrie». La suspension de l'adhésion de la Syrie à la Ligue arabe était l'une des revendications principales de l'opposition syrienne, dont les différents courants se sont succédés au Caire ces derniers jours pour rencontrer Nabil al-Arabi, le secrétaire général de l'organisation.Le représentant de la Syrie a qualifié la décision d'«illégale». Crédits photo : Amr Nabil/AP
En février, l'organisation avait pris la même disposition à l'égard du régime de Mouammar Kadhafi, qui se livrait également à une répression féroce sur la population de Libye. Si l'influence effective de la Ligue arabe est limitée sur bien des conflits qui agitent la région, en raison de ses divisions internes et de son simple statut d'observateur à l'ONU, ce type de décision donne du poids à toute mesure de rétorsion décidée par la communauté internationale. Le figaro
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