Le Comité d'organisation locale des prochains Jeux (Coj) de la Commission de la jeunesse sportive de l'Océan indien (Cjsoi) accuse,...
Le Comité d'organisation locale des prochains Jeux (Coj) de la Commission de la jeunesse sportive de l'Océan indien (Cjsoi) accuse, selon toute vraisemblance, un grand retard sur les préparatifs de l'édition de 2012. A huit mois de l'ouverture de ces jeux, le ministère des sports a organisé, la semaine dernière, une réunion avec le Coj pour s'enquérir des causes profondes du retard de l'évolution des préparatifs. Au cours de cette réunion, regroupant Mohamed Issimaila, ministre des sports et autres membres de la Coj, deux faits ont été constatés.
Selon Oussouf Soilihi, directeur national des sports, le budget financier n'est pas encore déboursé par l'Etat, premier promoteur de ces activités socioculturelles et sportives. L'urgence particulière qui serait source de ce retard, selon les interventions des un et des autres, est le réaménagement des deux stades, celui de Moroni qui doit accueillir la cérémonie d'ouverture et les épreuves d'athlétisme, et celui de Misiri à Ndzuwani, réservé pour le basketball. Il y a également ce problème majeur de financement qui freine presque toute évolution du projet. Le budget total de ces Jeux de la Cjsoi, prévus en juillet 2012, est évalué à hauteur de 685 millions de francs.
Malgré l'indifférence et le silence de l'Etat sur cette somme, Oussouf Soilihi reste optimiste. "Il faut que les experts de la Cjsoi, attendus aujourd'hui, constatent quelque chose de sérieux, présentable sur l'évolution de nos démarches notamment sur ces deux sites sportifs". La mission des experts de la Cjsoi est composée de Ram Lollchand, Eric Enerphy et de M. Britho, respectivement secrétaire général de l'institution, représentant du président de la Cjsoi et secrétaire général du ministère de la jeunesse et des sports de Madagascar. Cette mission va évaluer l'état d'avancement de ces travaux qui… n'avancent guère.
Les Comores sont très en retard sur des probables aménagements des sites de compétitions sportives, représentations culturelle et autres d'hébergements. Ces derniers semblent les plus colossaux avec des conditions particulières de loger les jeunes de 13 à 17ans de toute la région de l'Océan indien. Même si Soilihi avance que "nous envisageons héberger ces enfants par sexe et par disciplines sportives et culturelles. Nous avons déjà réservé une dizaine d'hôtels à Moroni et à Mutsamudu pour toutes les délégations". Pour la dernière et septième édition organisée en 2010 au Département français de la Réunion, toutes les délégations ont résidé durant les compétitions dans un "Village des Jeux".
Malgré ce retard, le Comité d'organisation local a bénéficié de quelques amendements sur la Charte des jeux établie depuis 1995, année de création de la Cjsoi. "On a eu l'accord des experts de la Cjsoi sur l'organisation de ces Jeux avec nos infrastructures sportives. Organiser ces jeux est un défi moral au sein de l'institution puisque nous faisons partis des pays membres fondateurs de la Cjsoi", conclut le directeur national des sports.
Alwatwan
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