Après la mort d’un manifestant de 39 ans hier matin dans le centre ville de Mamoudzou, la nuit a été très agitée sur l’île aux Parfums. Pl...
Après la mort d’un manifestant de 39 ans hier matin dans le centre ville de Mamoudzou, la nuit a été très agitée sur l’île aux Parfums. Plusieurs magasins d’alimentation ont été pillés dans la périphérie de la capitale, des barrages ont été dressés et de nouvelles échauffourées ont éclaté entre forces de l’ordre et protestataires. Deux marches blanches, en hommage à Aziz El Anziz, a réuni plusieurs milliers de personnes ce matin.
L’île aux Parfums s’est réveillée dans la confusion et la douleur, au lendemain de la mort d’un manifestant de 39 ans lors d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. Le mouvement contre la vie chère, débuté le 27 septembre dernier, a tourné au drame hier midi. La mort d’Aziz El Anziz, décédé au cours d’échauffourées, a mis le feu aux poudres.
Deux versions contradictoires s’opposent et la polémique enfle autour de ces heurts tragiques. La préfecture soutient que l’homme est décédé d’un malaise cardiaque et que son corps ne présentait aucune marque d’impact de projectile. Parallèlement, de nombreux témoins, dont le député européen Elie Hoarau qui était sur place, soutiennent que l’homme s’est effondré après avoir reçu une grenade de gaz lacrymogène. Un médecin légiste envoyé de la Réunion pratiquera une autopsie sur le corps du manifestant, afin d’éclaircir les circonstances de sa mort. Un second manifestant a été blessé et transféré à l’hôpital.
Cette nuit, les forces de l’ordre sont restées mobilisées. De nombreux magasins situés en périphérie de la capitale, notamment dans les quartiers de Kawéni et de Passamanti, ont été mis à sac. "Des supermarchés ont été intégralement pillés, de nouveaux barrages ont été dressés et nous avons dû intervenir à plusieurs reprises", explique le capitaine Chamassi de la police de Mamoudzou. Gendarmes et policiers ont de nouveau reçu des jets de galets et ont dû riposter avec des gaz lacrymogènes. Le préfet Thomas Degos a été la cible de jets de galets hier soir, alors qu’il sortait de studios de télévision. De nombreux manifestants et certains élus politiques réclament son départ.
Ce matin, l’heure était au recueillement dans la capitale. Deux marches blanches ont été organisées en hommage à Aziz El Anziz. Des milliers de personnes ont rejoint les cortèges pour exprimer leur soutien à la famille et leur colère face à cette violence. linfo.re
L’île aux Parfums s’est réveillée dans la confusion et la douleur, au lendemain de la mort d’un manifestant de 39 ans lors d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. Le mouvement contre la vie chère, débuté le 27 septembre dernier, a tourné au drame hier midi. La mort d’Aziz El Anziz, décédé au cours d’échauffourées, a mis le feu aux poudres.
Deux versions contradictoires s’opposent et la polémique enfle autour de ces heurts tragiques. La préfecture soutient que l’homme est décédé d’un malaise cardiaque et que son corps ne présentait aucune marque d’impact de projectile. Parallèlement, de nombreux témoins, dont le député européen Elie Hoarau qui était sur place, soutiennent que l’homme s’est effondré après avoir reçu une grenade de gaz lacrymogène. Un médecin légiste envoyé de la Réunion pratiquera une autopsie sur le corps du manifestant, afin d’éclaircir les circonstances de sa mort. Un second manifestant a été blessé et transféré à l’hôpital.
Cette nuit, les forces de l’ordre sont restées mobilisées. De nombreux magasins situés en périphérie de la capitale, notamment dans les quartiers de Kawéni et de Passamanti, ont été mis à sac. "Des supermarchés ont été intégralement pillés, de nouveaux barrages ont été dressés et nous avons dû intervenir à plusieurs reprises", explique le capitaine Chamassi de la police de Mamoudzou. Gendarmes et policiers ont de nouveau reçu des jets de galets et ont dû riposter avec des gaz lacrymogènes. Le préfet Thomas Degos a été la cible de jets de galets hier soir, alors qu’il sortait de studios de télévision. De nombreux manifestants et certains élus politiques réclament son départ.
Ce matin, l’heure était au recueillement dans la capitale. Deux marches blanches ont été organisées en hommage à Aziz El Anziz. Des milliers de personnes ont rejoint les cortèges pour exprimer leur soutien à la famille et leur colère face à cette violence. linfo.re
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