L’association des familles des victimes de la catastrophe aérienne du Yémenia Airways (Afvca) a tenu une assemblée générale extraordinair...
L’association des familles des victimes de la catastrophe aérienne du Yémenia Airways (Afvca) a tenu une assemblée générale extraordinaire le samedi dernier à la Cité des associations, sise à la Canebière (Marseille). Plus de deux ans après le crash d’un appareil de la compagnie yéménite le 29 juin 2009 au large des Comores, les procédures judiciaires sont toujours dans l’impasse. Le président de l’Afvca, Mohamed Ahmed, a regretté que le rapport n’ait pas “fait état des raisons de l’accident et n’ait pas dégagé des observations permettant de prendre des mesures préventives pour ne plus revivre de tel drame“.
Il reproche aux autorités de Sana’a d’avoir influencé les conclusions de ce rapport. Les gouvernements comorien et français ne sont pas non plus épargnés par les critiques de l’Afcvca. “Les autorités comoriennes, françaises et yéménites sont de concert pour étouffer la vérité sur cette tragédie et laisser des centaines des milliers de passagers continuer à voyager dans l’ignorance des risques qu’ils prennent”, soutient Mohamed Ahmed. Selon lui, la totalité des dossiers des familles des victimes aux mains de la juge en référé se serait volatilisée dans la nature quelques jours après que la juge en charge de la procédure civile ait été mutée en urgence à la Réunion. ‘‘Et pour couronner le tout, après que Claude Guéant ait accusé le peuple comorien d’être à l’origine de la violence à Marseille, le ministère public vient d’ordonner aux juges des tutelles de n’autoriser le virement des provisions des enfants des victimes du crash n’ayant pas atteint leurs majorités civiles qu’en produisant une multitude de documents devant justifier le lien de parenté avec les victimes, accusant, pour justifier sa démarche, les Comoriens de trafiquants de papiers’’ a ajouté Ahmed.
Telles sont les raisons qui ont conduit le président de l’Association des familles des victimes à convoquer cette assemblé générale pour discuter de l’avenir des familles des victimes. Par ailleurs, l’Ag, qui a réuni un peu plus d’une trentaine de personnes, s’est prononcée sur le fait de reporter à une date ultérieure la manifestation préalablement prévue le 26 novembre à Paris. Elle a aussi réfléchi sur l’organisation d’une conférence de presse portant sur les difficultés relatives aux procédures judiciaires et la non publication du rapport des faits dans les règles établies par l’Oaci. L’association entend, enfin, organiser une manifestation de grande envergure à Moroni dont l’objectif serait d’inviter les hautes autorités du pays à ordonner la publication du rapport factuel final dans des brefs délais. L’Ag a souligné qu’il n’était pas exclu que des réunions soient organisées à Paris, Marseille et Lyon pour mieux préparer la manifestation. Le choix du lieu de la manifestation serait à discuter dans les semaines à venir.
Compte rendu, ASA
Il reproche aux autorités de Sana’a d’avoir influencé les conclusions de ce rapport. Les gouvernements comorien et français ne sont pas non plus épargnés par les critiques de l’Afcvca. “Les autorités comoriennes, françaises et yéménites sont de concert pour étouffer la vérité sur cette tragédie et laisser des centaines des milliers de passagers continuer à voyager dans l’ignorance des risques qu’ils prennent”, soutient Mohamed Ahmed. Selon lui, la totalité des dossiers des familles des victimes aux mains de la juge en référé se serait volatilisée dans la nature quelques jours après que la juge en charge de la procédure civile ait été mutée en urgence à la Réunion. ‘‘Et pour couronner le tout, après que Claude Guéant ait accusé le peuple comorien d’être à l’origine de la violence à Marseille, le ministère public vient d’ordonner aux juges des tutelles de n’autoriser le virement des provisions des enfants des victimes du crash n’ayant pas atteint leurs majorités civiles qu’en produisant une multitude de documents devant justifier le lien de parenté avec les victimes, accusant, pour justifier sa démarche, les Comoriens de trafiquants de papiers’’ a ajouté Ahmed.
Telles sont les raisons qui ont conduit le président de l’Association des familles des victimes à convoquer cette assemblé générale pour discuter de l’avenir des familles des victimes. Par ailleurs, l’Ag, qui a réuni un peu plus d’une trentaine de personnes, s’est prononcée sur le fait de reporter à une date ultérieure la manifestation préalablement prévue le 26 novembre à Paris. Elle a aussi réfléchi sur l’organisation d’une conférence de presse portant sur les difficultés relatives aux procédures judiciaires et la non publication du rapport des faits dans les règles établies par l’Oaci. L’association entend, enfin, organiser une manifestation de grande envergure à Moroni dont l’objectif serait d’inviter les hautes autorités du pays à ordonner la publication du rapport factuel final dans des brefs délais. L’Ag a souligné qu’il n’était pas exclu que des réunions soient organisées à Paris, Marseille et Lyon pour mieux préparer la manifestation. Le choix du lieu de la manifestation serait à discuter dans les semaines à venir.
Compte rendu, ASA
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